Notre vue sur les classes d'actifs

Actions

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Obligations

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Obligations entreprises Positif
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Matières premières

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Cuivre Positif

Devises

Dollar américain Neutre
Dollar australien Positif
Couronne norvégienne Positif

Plus sur les actions

Actions : plus haut plus longtemps

  • Les performances des marchés boursiers vont rester attrayantes.
  • La croissance robuste des bénéfices joue un rôle important.
  • Les questions géopolitiques et les élections pourraient entraîner une volatilité à court terme.

Les actions se sont déjà bien comportées cette année et leurs cours devraient rester élevés pour longtemps dans l’environnement macroéconomique que nous prévoyons. Les bonnes performances des mégacapitalisations et des valeurs liées à l’intelligence artificielle (IA), associées aux attentes d’une croissance saine des bénéfices par action (BPA), ont été les principaux moteurs du rallye. Les bénéfices du premier trimestre ont dépassé les attentes des analystes de plus de 8% aux Etats-Unis et de près de 11,5% en Europe. En outre, de nombreuses entreprises ont revu à la hausse leurs prévisions de bénéfices.

Jusqu’à présent, l’indice S&P 500 a pu bénéficier de la croissance des bénéfices des grandes entreprises technologiques, mais cet effet de levier devrait s’estomper quelque peu en raison d’effets de base défavorables. Toutefois, la croissance des bénéfices de l’indice devrait rester soutenue en raison de l’amélioration de l’efficacité du capital. L’augmentation du levier d’exploitation (c’est-à-dire la capacité à transformer les ventes en bénéfices significatifs), la reprise du secteur des matières premières et le retour à la croissance du secteur des soins de santé, placent l’indice dans une position favorable à une croissance soutenue des bénéfices. Nous prévoyons des taux de croissance des bénéfices d’entreprise proche de 10% dans les années à venir et un indice S&P 500 à 5.600 points à la mi-2025.

En Europe, pour l’ensemble de l’année 2024, nous prévoyons une croissance des bénéfices dans plusieurs secteurs, en particulier dans les voyages et les loisirs (12,2%), les télécommunications (12,1%) et les produits et services de consommation de luxe (10,3%). Grâce à l’amélioration du secteur des matières premières et à l’accélération de la croissance en Europe, l’indice STOXX Europe 600 est bien positionné pour atteindre une croissance des bénéfices d’entreprise d’environ 5% en 2024. Nous prévoyons que le cours de cet indice atteindra 530 points d’ici la fin juin 2025. L’Asie pourrait à nouveau bénéficier d’une forte demande de puces électroniques. La poursuite de la croissance semble assurée dans ce domaine, compte tenu de l’augmentation de la demande de semi-conducteurs et de l’utilisation croissante de l’IA.

Malgré leur forte surperformance, nous continuons à privilégier les grandes capitalisations et les valeurs de croissance. Cela s’explique notamment par la forte croissance de leurs bénéfices, leur rentabilité élevée, leur secteur IA non-cyclique et leurs réserves de liquidités importantes qui peuvent être utilisées pour des acquisitions stratégiques. Cependant, nous pensons également que les investisseurs devraient commencer à exploiter la sous-performance significative des petites et moyennes capitalisations pour bâtir des positions. Les petites capitalisations pourraient être bien positionnées pour la croissance, car les rendements (obligataires) aux Etats-Unis et en Europe pourraient avoir atteint un plafond. En outre, la réaccélération de la croissance intérieure en Europe pourrait stimuler la dynamique des petites capitalisations dans la région. Dans l’ensemble, nous restons prudemment optimistes quant à la performance du marchés des actions au sens large.

Les risques géopolitiques mondiaux découlant des conflits en Europe de l’Est et au Moyen-Orient pourraient continuer à créer de l’incertitude sur les marchés. En outre, après les pics de volatilité liés aux résultats des élections au Mexique, en Inde et en France, il est important de garder à l’esprit que les élections au Royaume-Uni et surtout aux Etats-Unis pourraient également provoquer une certaine volatilité à court terme. De plus, certains secteurs pourraient réagir plus violemment que d’autres, en fonction des positions des partis sur diverses questions économiques.

Prévisions pour les marchés d'actions

Régions Indice Objectif juin 2025*
Zone euro EuroStoxx 50 5.100
Allemagne DAX 19.600
Europe Stoxx 600 530
Royaume-Uni FTSE100 8.200
Suisse SMI 11.900
États-Unis S&P 500 5.600
Marchés émergents MSCI Emerging Markets 1.100
Japon MSCI Japan 1.760

* Source : DB Wealth Management, 14/06/2024

Plus sur les obligations

Obligations : acheter et conserver

  • Les courbes de rendement se normalisent en raison de la poursuite des baisses de taux.
  • Les taux d’intérêt à long terme resteront élevés plus longtemps.
  • Le carry contribuera le plus aux rendements.

L’économie américaine est restée robuste au premier trimestre (bien que l’évolution ait été légèrement plus modérée qu’au cours des trimestres précédents), soutenue par une forte consommation et un marché du travail sain. Face à une inflation tenace, les marchés ont été contraints de revoir à la baisse leur estimation agressive des baisses de taux et d’accepter que les taux resteront élevés plus longtemps. Nous prévoyons que la courbe des rendements des obligations d’Etat américaines se normalisera lorsque la Fed commencera à réduire ses taux et que l’économie s’accélérera à nouveau au cours du premier semestre 2025. Alors que les taux à court terme pourraient mener la danse, les taux à long terme devraient rester élevés en raison de l’offre abondante d’obligations à coupon, des risques de déséquilibre budgétaire et de la possible reprise du débat sur le plafond de la dette (objectif de rendement des obligations à 10 ans pour juin 2025 : 4,25% ; objectifs de rendement des obligations à 2 ans : 4,15%).

La BCE ayant déjà entamé son cycle d’assouplissement, nous nous attendons à ce que la courbe des rendements du Bunds allemand se normalise. Toutefois, la banque centrale devrait être lente à mettre en oeuvre de nouvelles réductions de taux en raison du renforcement de l’économie européenne et de l’inflation persistante. En outre, la disponibilité plus grande de garanties sur le marché repo devrait contribuer à maintenir les rendements obligataires à un niveau élevé (objectif de rendement des obligations à 10 ans pour juin 2025 : 2,60% ; objectif de rendement des obligations à 2 ans : 2,50%).

Bien que les écarts (spread) des taux entre les obligations italiennes et allemandes se soient déjà considérablement resserrés, nous voyons les risques de décompression augmenter à mesure que les effets positifs du “superbonus” commencent à s’estomper, tandis que les inquiétudes concernant la viabilité de la dette persistent. A court terme, nous devons évidemment garder un oeil sur les élections en France.

Les obligations “Investment Grade” (IG), tant en USD qu’en EUR, continuent d’attirer d’importants flux de capitaux, les investisseurs restant intéressés par les opportunités de carry. Les révisions à la hausse des ratings ont été nettement plus nombreuses que les révisions à la baisse. Compte tenu de la bonne santé des fondamentaux des bilans, un renversement de cette tendance est possible, mais peu probable. Malgré la compression significative des spreads, les obligations IG en EUR ne semblent pas chères par rapport aux données historiques. En revanche, un nouveau resserrement des spreads des financières est possible des deux côtés de l’Atlantique.

Les écarts de rendement des obligations High Yield (HY) se sont considérablement réduits, car l’offre d’obligations à haut rendement continue d’attirer les investisseurs. Toutefois, les écarts se sont réduits à un point tel que les risques ne sont pas suffisamment compensés. Ces risques comprennent les risques politiques liés aux élections américaines et les risques de contagion dus aux restructurations de certains grands émetteurs en Europe. Nous prévoyons donc un léger élargissement des spreads au cours des 12 prochains mois.

Les spreads des obligations d’Etat des marchés émergents devraient légèrement augmenter, la compression des spreads de certains émetteurs en difficulté dont les programmes de soutien à la dette arrivent à échéance étant compensée par le fait que certains émetteurs IG se négocient à des niveaux historiquement serrés. A l’inverse, nous voyons un potentiel de légère baisse des spreads des obligations asiatiques (à l’exception du Japon), car le sentiment est actuellement moins affecté par le pessimisme entourant le secteur immobilier chinois que par le passé.

Rendements des marchés des capitaux (obligations souveraines) en %

Régions Prévisions juin 2025*
États-Unis (Bons du trésor à 2 ans) 4,15
États-Unis (Bons du trésor à 10 ans)
4,25
États-Unis (Bons du trésor à 30 ans)
4,55
Allemagne (Schatz à 2 ans) 
2,5
Allemagne (Bunds à 10 ans) 
2,6
Allemagne (Bunds à 30 ans) 
2,8
Royaume-Uni (Gilts à 10 ans) 
4,2
Japon (JGB à 2 ans) 0,25
0,7
Japon (JGB à 10 ans) 0,90 1,4

* Source : DB Wealth Management, 14/06/20244

Taux directeurs en %

Régions Prévisions juin 2025*
États-Unis (taux des fonds fédéraux) 
4,50–4,75
Zone euro (taux de dépôt) 
3
Royaume-Uni (taux repo) 
4,25
Japon (taux overnight)
0,5
China (taux de prêt à un an) 
3,1

* Source : DB Wealth Management, 14/06/2024

Plus sur les matières premières

Matières premières : heure de gloire pour les métaux

  • Les perspectives pour le pétrole sont équilibrées aux niveaux des prix actuels.
  • La forte demande asiatique, associée à la baisse des taux d’intérêt, est un atout pour l’or.
  • Le cuivre bénéficie de son exposition.

La croissance de la demande mondiale de pétrole a ralenti après le bond de 2,6 millions de barils/jour enregistré l’année dernière. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une augmentation d’environ 1 million de barils/jour pour 2024-2025. En outre, la prime de risque géopolitique a diminué depuis le pic atteint en avril. Alors que les pays signataires de l’accord d’approvisionnement de l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ont réduit leur production, l’offre importante des membres exemptés et des pays non-membres de l’OPEP a fait contrepoids, ce qui a permis de maintenir les prix du pétrole sous contrôle. La production pétrolière américaine est restée stable depuis le début de l’année. La poursuite de la croissance pourrait être limitée par le déclin des puits de pétrole. Bien que l’OPEP+ réduise progressivement certaines de ses réductions de production, l’organisation devrait maintenir une position flexible en cas de baisse durable des prix. En outre, nous prévoyons qu’une baisse des prix en dessous de 80 USD/baril entraînera une reconstitution des stocks stratégiques en Chine et aux Etats-Unis (objectif de prix du pétrole Brent pour juin 2025 : 80 USD/baril).

Après avoir chuté pendant la majeure partie de l’année dernière et jusqu’en février de cette année, les prix du carbone sont à la hausse. L’optimisme entourant le renforcement de l’économie européenne n’a pas laissé les investisseurs indifférents. Bien que les premières ventes aux enchères de quotas soient susceptibles de limiter la croissance des prix au cours de l’année à venir, la croissance à long terme sera soutenue par l’introduction du mécanisme d’ajustement frontalier pour le carbone (CBAM) et l’élimination progressive des quotas gratuits pour les secteurs couverts par le CBAM. Notre objectif de prix du carbone pour juin 2025 est de 80 USD/t. Le carbone offre ainsi le potentiel de rendement le plus élevé de tous les investissements au cours des 12 prochains mois.

L’or a récemment atteint des niveaux record grâce aux achats continus de certaines banques centrales et au fait que les investisseurs privés chinois ont également continué à acheter le métal précieux. Nous nous attendons toujours à une forte demande d’or physique, car les banques centrales commencent à diversifier leurs réserves de change à l’échelle mondiale et les investisseurs privés en Asie devraient continuer à s’intéresser à l’or en tant que classe d’actifs. En raison de facteurs saisonniers, les prix de l’or pourraient se maintenir à des niveaux élevés pour le moment. Toutefois, lorsque la Fed entamera son cycle de réduction des taux d’intérêt, l’or pourrait également en profiter (objectif de prix de l’or pour juin 2025 : 2.600 USD/oz).

Les inquiétudes concernant l’insuffisance de l’offre, combinées aux tendances haussières de la demande à long terme, ont fait grimper les prix du cuivre cette année. Bien que certaines de ces hausses se soient stabilisées récemment, les perspectives fondamentales du cuivre restent saines. Le cuivre continue d’avoir le vent en poupe grâce à l’expansion de l’infrastructure mondiale des énergies renouvelables. En outre, la capacité des centres de données pour le déploiement des applications d’intelligence artificielle devra augmenter de manière significative. On estime qu’un centre de données a besoin de 20 à 40 tonnes de cuivre pour 1 mégawatt de puissance. D’autre part, l’offre reste limitée. Par exemple, le Chili, le plus grand producteur de cuivre au monde, n’a pas connu d’augmentation annuelle de sa production depuis 2018 (objectif de prix du cuivre pour juin 2025 : 10.100 USD/tonne).

Aperçu des matières premières

Matières premières en devise locale
Objectif juin 2025*
Pétrole Brent 
80
Or  2.600
Cuivre 10.100

*  Source : DB Wealth Management, 14/06/2024

Plus sur les devises

Les devises

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(Mise à jour trimestrielle - dernière modification le 8 août 2024)

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