2024 a commencé avec un verre à moitié plein et a terminé l’année avec un verre plein. Les marchés boursiers américains, en particulier, étaient (à nouveau) en bonne forme. Les « 7 Magnifiques1 » ont même enregistré une hausse de 67%2. Cette performance est d’autant plus remarquable que ce groupe de valeurs technologiques a subi une correction au cours de l’été : une chute de 10% par rapport à leur sommet. Voilà qui est peut-être révélateur de l’ensemble de l’année 2024 : malgré un résultat final positif, le chemin a été semé d’embûches. Mais ceux qui ont gardé leur sang-froid et sont restés investis pendant l’été ont été récompensés.
57 records
2024 a démarré sur les chapeaux de roue. L’afflux de données économiques s’est avéré plus positif que prévu, balayant les craintes d’un atterrissage brutal. Plus tard, au cours du premier trimestre, l’inflation a semblé se ralentir moins vite que prévu et les prévisions de taux d’intérêt ont été fortement révisées. Le mot d’ordre était à nouveau : « Higher for longer ».
Au début du deuxième trimestre, les tensions entre Israël et l’Iran ont accru la nervosité. Mais en mai, les marchés avaient de nouveau oublié les inquiétudes. Le S&P 500 a même battu de nouveaux records, ce que l’indice vedette américain a fait pas moins de 57 fois en 2024. Les investisseurs en actions ont également gagné en confiance après que le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a insinué que la prochaine étape serait une baisse des taux d’intérêt. L’inflation s’étant à nouveau refroidie, le scénario d’un atterrissage en douceur est revenu sur le devant de la scène. En juin, la Banque centrale européenne et la Banque du Canada ont toutes deux baissé leurs taux directeurs pour la première fois depuis la pandémie, ce qui a réjoui les investisseurs.
Courte panique ...
Un violent orage s’est abattu sur les marchés d’actions au cœur de l’été. Les investisseurs ont réagi négativement à une série de résultats d’entreprise médiocre. Les valeurs technologiques, qui avaient déjà bénéficié d’un bon coup de pouce, ont été les premières à être vendues. Lorsque la Banque du Japon a annoncé sa deuxième hausse des taux d’intérêt de l’année, suivie un peu plus tard d'un rapport décevant sur l’emploi aux Etats-Unis, la tempête s’est complètement déchaînée. Le marché d’actions japonais (TOPIX) a chuté de 12,2% en une seule journée. L’indice VIX a même atteint son plus haut niveau depuis mars 2020, date du début de la pandémie du Covid-19.
Les craintes de récession n’ont pas été les seules à revenir sur le devant de la scène. Pendant des années, les investisseurs professionnels ont emprunté (bon marché) de l’argent en yen et investi dans d’autres devises (et surtout dans des actions technologiques américaines). Mais la Banque centrale japonaise a soudainement relevé ses taux d’intérêt et les investisseurs s’attendaient également à une réduction beaucoup plus rapide des taux directeurs de la Fed, ce qui a provoqué un effondrement important des marchés.
... et récupération rapide
Bien entendu, de telles tempêtes, comme celle de l’été dernier, ne sont jamais à exclure. La volatilité3 reste propre à l’investissement. Mais malgré l’intensité de la tourmente, celle-ci s’est avérée remarquablement courte. Le calme est revenu après les propos rassurants des banques centrales et les données économiques rassurantes.
Au troisième trimestre, les actions chinoises ont fait leur retour. Le marché d’actions chinois a connu une solide remontée après l’annonce par la banque centrale de mesures visant à redonner de l’oxygène à une économie en perte de vitesse et à un marché de l’immobilier en difficulté. En fait, le dernier jour du troisième trimestre, l’indice chinois CSI 300 a progressé de 8,48%4. Il s’agit de la plus forte performance journalière depuis septembre 2008.
Au quatrième trimestre, le rallye des actions a pris de l’ampleur après la victoire de Donald Trump, à l’élection présidentielle, les républicains ayant également pris le contrôle de la Chambre des représentants et du Sénat. En fait, le S&P 500 a réalisé sa plus forte performance mensuelle de l’année.
Restez fidèle à votre stratégie
Si 2024 a prouvé une chose, c’est qu’il est généralement payant de rester investi. Les marchés peuvent se montrer volatils, mais un portefeuille diversifié et une vision à long terme offrent une meilleure résistance à l’imprévisibilité et aux fluctuations à court terme. Alors que les perspectives au début de 2024 étaient plutôt prudentes, 2024 s’est avérée être une année de grand cru pour les actions.
En ce qui concerne le reste de l’année 2025 (ainsi que les années à venir), il est important de garder cette leçon à l’esprit. Les marchés seront à nouveau affectés par les politiques des banques centrales, les développements géopolitiques, les tendances économiques, les événements imprévisibles et ... Donald Trump. Mais si les investisseurs gardent un horizon large et s’en tiennent à leur stratégie, l’avenir leur offrira des opportunités. Ceux qui restent fidèles à leurs objectifs ont le plus de chances de réussir à long terme.
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Les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures. Les résultats se réfèrent à une valeur nominale basée sur les plus et moins-values de cours. Il n’est pas tenu compte de l’inflation. L’inflation a une influence négative sur le pouvoir d’achat de cette valeur monétaire nominale. En fonction du niveau d’inflation, cela peut entraîner une perte de valeur réelle, même si la performance nominale de l’investissement est positive. Les performances du passé ne constituent pas une indication fiable des performances futures.
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3. La volatilité fait référence à la mesure et à la rapidité avec lesquelles le prix d’une action, d’une obligation, d’un fonds ou d’un indice, par exemple, évolue au fil du temps.
4. Source : Bloomberg, 31 december 2024.