Les marchés évoluent, les objectifs changent, les risques se déplacent. Sans que vous ne vous en rendiez compte, votre portefeuille peut ainsi se déséquilibrer. Et c’est précisément pour cette raison qu’un rééquilibrage à bon escient peut être si utile.
Dans un portefeuille, les performances des différents placements divergent. Chaque investissement évolue à son propre rythme. Certains surperforment, d’autres sous-performent. À long terme, ces écarts de rendement peuvent devenir considérables.
De ce fait, la répartition de votre portefeuille n’est plus la même qu’à l’origine. Supposons que votre portefeuille était constitué, au départ, de 70% d’actions et de 30% d’obligations. Avec le temps, ce ratio peut se déséquilibrer, parce qu’une classe d’actifs a mieux performé qu'une autre. Conséquence possible : votre portefeuille n’est plus aligné avec le niveau de risque que vous êtes prêt à assumer.
Un portefeuille évolue aussi avec la vie
« Un portefeuille doit être ajusté régulièrement », explique Fatima Heyse, Private Banker au sein de l’Advisory Center de Brasschaat. « Non seulement parce que le monde et les marchés évoluent, mais aussi parce que les gens changent. Une personne de 50 ans, centrée sur sa carrière et investissant de manière dynamique, préférera peut-être à 75 ans la sécurité avant tout et des revenus stables issus de ses investissements. Dans ce cas, le portefeuille doit s’adapter. »
C’est là l’essence même du rééquilibrage : veiller à ce que votre portefeuille d’investissement reste en phase à la fois avec la réalité des marchés et avec votre situation personnelle. Cela semble évident, mais dans la pratique, c’est un réflexe souvent oublié – surtout par les investisseurs qui gèrent leur portefeuille seuls.
Le suivi n’est pas un luxe, mais une nécessité
« Pour exploiter le potentiel de rendement maximum, il est important de rester investi à long terme. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il faille tout laisser aller sans jamais suivre son portefeuille », souligne Laurent Decruyenaere, Private Banker dans les Advisory Centers de Mons et de Tournai. « Un portefeuille peut se déséquilibrer à la suite de simples hausses ou baisses de cours. Un fonds1 performant peut se dégrader, un produit peut arriver à échéance… Sans suivi, on risque de se retrouver avec un portefeuille totalement inadapté aux marchés, de manquer des opportunités et d’avoir des placements qui ne correspondent plus à sa situation financière ou à ses objectifs. »


Pas d’étiquette, mais du sur-mesure
Le rééquilibrage ne se limite pas aux chiffres et aux graphiques : il implique aussi l’écoute. « En tant que Private Banker, j’aime mener avec mes clients, idéalement chaque trimestre, une réflexion approfondie », précise Laurent. « Lors de ces entretiens, nous réexaminons les objectifs personnels. Nous vérifions non seulement si l’équilibre entre liquidité, protection et croissance est respecté, mais nous prenons aussi du recul : où en êtes-vous dans votre vie ? Quelles sont vos attentes ? Y a-t-il eu des changements familiaux ou professionnels qui pourraient impacter votre situation financière ? Tout cela influence la manière dont nous devons rééquilibrer le portefeuille. »
« Un portefeuille doit être ajusté régulièrement. Non seulement parce que les conditions de marché évoluent, mais aussi parce que les gens eux-mêmes changent. »
C’est à ce niveau précis que Deutsche Bank se distingue de nombreux acteurs. « Dans beaucoup de banques, on vous attribue un profil standard – défensif, équilibré ou dynamique », poursuit Laurent. « Chez nous, c’est différent. Nous partons toujours de la situation individuelle2. Cela aboutit à un profil bien plus proche de la réalité de votre vie et de votre avenir qu’une simple étiquette générique. »
Technologie et proximité humaine
Chez Deutsche Bank, vous n’avez pas besoin de surveiller seul votre portefeuille à la loupe. Certains suivis sont automatisés, mais l’accompagnement humain reste essentiel. « Nous disposons d’un système qui analyse de nombreux éléments dans les portefeuilles », explique Fatima. « Si un portefeuille n’est plus en ligne avec vos préférences d’investissement ou avec la vision de Deutsche Bank, vous et votre conseiller en êtes informés. De même, si une meilleure alternative existe, vous pouvez recevoir une recommandation avec proposition – par exemple, si un fonds sous-performe par rapport à un fonds équivalent. Nous vérifions alors : vos objectifs sont-ils toujours d’actualité ? Faut-il les ajuster ? Y a-t-il de nouvelles opportunités à intégrer dans votre portefeuille ? »
Selon Fatima, cette combinaison de technologie et de proximité constitue un grand atout. « Beaucoup de clients apprécient que nous les appelions de manière proactive lorsqu’il y a matière à discussion. Et encore plus de pouvoir nous joindre directement, par téléphone ou par e-mail, sans passer par un call-center. Et si nous ne sommes pas disponibles immédiatement, nous rappelons rapidement. Cela crée un vrai climat de confiance. »
Une évolution vers la gestion discrétionnaire
Fatima observe aussi une tendance très nette au cours des dernières décennies : « Le monde – et en particulier la sphère financière – est devenu beaucoup plus complexe. Autrefois, les clients constituaient un portefeuille de fonds et laissaient ensuite les marchés travailler pour eux. Aujourd’hui, c’est beaucoup moins évident. L’information est abondante et il est difficile de discerner l’essentiel. »
« C’est pourquoi de plus en plus de clients optent pour la gestion discrétionnaire, où les experts du groupe Deutsche Bank assurent un suivi permanent et ajustent le portefeuille si nécessaire. Cette approche repose sur une vision globale, avec des centaines d’experts répartis dans les principaux centres financiers – de Londres à Hong Kong, de Francfort à New York. »
« De plus en plus de clients nous confient la gestion complète de leur portefeuille », confirme Laurent. « Ils n’ont tout simplement pas le temps ou les connaissances pour tout suivre eux-mêmes et apprécient la performance de notre équipe internationale. Et puis, la gestion discrétionnaire est aujourd’hui beaucoup plus accessible qu’il y a dix ans. »
Le coeur et les satellites
Selon Fatima et Laurent, Deutsche Bank se différencie également par la manière dont les portefeuilles sont construits. « Nous travaillons avec des portefeuilles de base suivis par nos équipes d’analystes à l’échelle mondiale. Dès 10.000 euros, un client peut y accéder. Comme ces portefeuilles de base sont constamment ajustés par des spécialistes, ils restent équilibrés », explique Fatima.
« Les investisseurs peuvent parfois se laisser guider par leurs émotions – souvenez-vous de la pandémie ou de la guerre en Ukraine. Confier le suivi du portefeuille à des experts permet d’éviter que la panique ou l’euphorie n’influencent les décisions », ajoute Laurent. « Beaucoup vendent trop vite lors d’une baisse ou investissent trop tard après une hausse. Une structure de base gérée par des professionnels aide à éviter ces pièges. »
En complément du noyau, il existe des « satellites » : des investissements additionnels permettant d’ajouter des thèmes ou des accents spécifiques, comme la santé ou la technologie. « Mais là encore, nous veillons à l’équilibre : nous conseillons des limites claires, pour qu’aucun thème ne pèse excessivement dans l’ensemble du portefeuille », précise Fatima.
« Enfin, nous ne travaillons pas uniquement avec nos propres fonds, mais aussi avec une trentaine de partenaires de renom, tels que Rothschild & Co, Flossbach von Storch, Pictet ou encore BlackRock… C’est ce que l’on appelle l’architecture ouverte et ce qui fait toute la différence avec les banques qui se limitent à leurs fonds maison. Elle garantit à nos clients l’accès aux solutions les plus pertinentes, même en dehors de Deutsche Bank. »
Bien plus qu’un rendement potentiel
Le rééquilibrage est donc bien plus qu’un ajustement technique. C’est un dialogue entre la banque et le client, entre chiffres et parcours personnels. Il garantit que le portefeuille reste en phase à la fois avec les marchés et avec la vie de l’investisseur.
« Le client est le pilote, nous sommes le copilote. Ensemble, nous veillons à ce que l’avion reste sur sa trajectoire. »
Comme le résume Fatima : « Le client est le pilote, nous sommes le copilote. Ensemble, nous faisons en sorte que l’avion reste sur la bonne trajectoire. Et c’est ce qui fait que le rééquilibrage n’est pas seulement une question de rendement, mais aussi une stratégie solide pour le long terme. »
Les produits d'investissements sont sujets à risques. Ils peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse et vous pouvez ne pas récupérer le montant de votre investissement. Toute décision d’investissement doit être conforme à votre Financial ID (profil d’investisseur). Plus d’infos sur deutschebank.be/financialid.
Le présent article et les informations qu’il contient ne constituent en aucune manière un conseil en investissement. Fourni exclusivement à titre d’illustration.
Les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures.
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2 Plus d'infos sur www.deutschebank.be/financialid.