Perspectives pour l’économie & les classes d’actifs

Marchés & Investissements - 30 septembre 2025

Perspectives pour l’économie & les classes d’actifs




Votre portefeuille est-il encore adapté à la situation économique ?
Votre portefeuille est-il encore adapté à la situation économique ?
En résumé :
  • États-Unis : l'économie traverse une mauvaise passe ; nouvel assouplissement probable de la politique monétaire.
  • Zone euro : les stimulants fiscaux allemands devraient retrouver toute leur efficacité à partir de 2026 ; la Banque centrale européenne (BCE) se prépare à baisser ses taux.
  • Actions : les perspectives sont positives, grâce à la progression des bénéfices et malgré les droits de douane ; les objectifs d'indice sont en hausse.
  • Obligations : accentuation des courbes de taux.
  • Matières premières et devises : l'or progresse après une phase de consolidation, la demande reste forte ; l'Euro profite de la diversification.

Macroéconomie

USA : un vent d'optimisme, malgré la faiblesse de l'économie

Tant les derniers chiffres de l'emploi que l'état d'esprit des responsables des achats indiquent que l'économie américaine marque un temps d'arrêt. Les ménages et les entreprises s'adaptent à la nouvelle réalité – des droits de douane élevés – ce qui réduit le régime du moteur US. Nous pensons toutefois que cette pause ne sera que de courte durée. L'optimisme devrait revenir, porté par la force financière des ménages, les bons résultats des entreprises, les investissements incessants dans l'intelligence artificielle (IA) et les diverses mesures fiscales. L'enthousiasme soulevé par le 250e anniversaire de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis pourrait également doper la consommation.

Il existe cependant un risque, à savoir une réaction trop vive de la Réserve fédérale (Fed) au ralentissement actuel, plus particulièrement au regard de l'intensification de la pression visant à baisser les taux. Nous ne pensons toutefois pas que ce scénario soit le plus probable. Nous prévoyons quatre nouvelles baisses des taux directeurs (de 25 points de base chacune) d'ici septembre 2026.

Nous sommes d’avis également que l'économie US progressera de 1,5% en 2025 et de 1,3% en 2026. Pour ce qui concerne l'inflation, elle devrait rester stable (à 3%) tant cette année que l'année prochaine, le temps que les entreprises s'adaptent aux droits de douane et ajustent leurs chaînes d'approvisionnement.

Zone euro : ralentissement de la croissance, mais les stimulants commencent à produire leurs effets

Durant le premier trimestre, notre région a signé d'excellents résultats (+0,6% de croissance), avant de fléchir à +0,1% au deuxième trimestre. Ce recul est surtout imputable à l'Allemagne, qui est la 3e économie mondiale. En revanche, les perspectives pour 2026 sont meilleures. De nouveaux investissements publics dans la défense et l'infrastructure devraient induire une progression de +1,2% de l'économie allemande. Pour l'ensemble de la zone euro, notre pronostic est de +1,1% en 2026.

Quant à l'inflation, elle tiédit progressivement et devrait bientôt atteindre l'objectif de la Banque centrale européenne (2%). Nous pensons que la BCE décidera encore d'une (seule) réduction de ses taux, pour que le taux des dépôts se fixe à 1,75%.

Japon : l'accord réduit l'incertitude

Suite à la conclusion d'un accord sur la fixation des droits de douane américains à 15%, les incertitudes qui entouraient le développement de l'économie nipponne se sont atténuées. Pour cette année, nous anticipons une croissance de +1,2% pour le Japon. L'inflation – actuellement élevée à 3% - pourrait baisser à 2% d'ici 2026.
La Banque du Japon devrait continuer à normaliser sa politique monétaire, et hausser son taux directeur à 1% (il est actuellement fixé à 0,5%). Cette mesure est de nature à ralentir la dynamique économique, ce qui nous amène à prédire un recul de la croissance du PIB en 2026, à +0,7%.

Chine : une performance qui sera difficile à reproduire

La Chine a fait forte impression au premier semestre 2025, avec une croissance de 5,3% de son PIB. Cette performance est à mettre à l'actif d'un rush des exportations avant l'entrée en vigueur des droits de douane. Les États-Unis et la Chine ont récemment convenus de prolonger le régime douanier actuel au moins jusqu'à la mi-novembre, de sorte qu'aucune nouvelle escalade de l'affrontement ne devrait avoir lieu dans un proche avenir.

En dépit de cet élan très positif, les remarquables résultats économiques du premier semestre seront difficiles à reproduire. Malgré la perspective de nouveaux incitants fiscaux pour la fin du trimestre, il semblerait que la croissance économique ralentisse à 4,8% cette année, puis à 4,2% en 2026.

Actions

Malgré quelques accrocs, les actions se sont orientées à la hausse cet été. La conclusion d'accords commerciaux avec les États-Unis a réduit les tensions, et les entreprises ont prouvé qu'elles étaient capables de traverser cette passe sans encombre. Nous restons positifs par rapport aux actions : des reculs ponctuels restent possibles, mais nous nous attendons à une croissance des bénéfices des entreprises dans le monde entier. Cette évolution positive devrait soutenir les cours. Voilà pourquoi nous haussons nos objectifs pour les principaux indices.

S&P 500 : records battus grâce aux excellentes perspectives de bénéfices

La bourse US a battu de nouveaux records, soutenue par d'excellents bénéfices des entreprises, le processus de dérégulation, la perspective d'assouplissement de la politique monétaire, ainsi que le ‘One Big Beautiful Bill Act’ qui proroge les baisses d'impôts. Les technologiques sont très largement représentées dans le S&P 500 et ces sociétés devraient continuer à profiter de l'essor de l'intelligence artificielle. Nous augmentons notre objectif pour le S&P 500 à 6.800 points, en nous basant sur une croissance soutenue des bénéfices durant les 12 prochains mois.

Actions européennes : perspectives positives

Après un début d'année en fanfare, les actions européennes ont marqué une pause de consolidation. Les incertitudes relatives aux secteurs des semi-conducteurs et des soins de santé ont pesé sur le climat, tandis que les investisseurs reportaient leur attention vers les États-Unis. Les perspectives des actions européennes restent néanmoins positives, portées par le renforcement des économies, l'accroissement des dépenses publiques allemandes, la sous-exposition des investisseurs aux européennes, les valorisations intéressantes, l'augmentation de la demande en diversification (au détriment des USA) et la hausse des bénéfices des entreprises. Notre nouvel objectif de cours pour le STOXX Europe 600 est de 575 points.

Actions japonaises : grâce à l'accord commercial

Cet été, les actions japonaises ont connu une période faste, soutenue par les excellents résultats trimestriels, la conclusion d'un accord commercial avec les États-Unis, et la perspective d'incitants fiscaux suite à la démission du Premier ministre Ishiba. Pour les mois à venir, nous pensons que le climat économique favorable et la croissance constante des bénéfices continueront à soutenir le marché. Nous restons positifs et portons à 1.920 points notre objectif de cours pour le MSCI Japan.

Marchés émergents : un tableau contrasté

Ces derniers mois, les performances des marchés émergents ont été contrastées. La Chine a pris diverses initiatives visant à réduire la surcapacité et à améliorer la fixation des prix. Les actions IA ont suscité beaucoup d'intérêt, ce qui a poussé les bourses à la hausse. En Inde, à l'inverse, le différend douanier avec les États-Unis a pesé sur les cours. Pour les prochains mois, nous pensons que les pays émergents recèlent un potentiel de hausse, soutenus par les bénéfices des technologiques, la faiblesse du dollar et la perspective de nouveaux accords commerciaux. Notre nouvel objectif pour le MSCI Emerging Markets Index est de 1.320 points.

Obligations

Bons du Trésor : accentuation de la courbe des taux

Le rendement des obligations souveraines américaines a baissé suite au ralentissement temporaire de l'économie. La Fed est en outre exposée à des pressions politiques, ce qui est de nature à pousser le taux à long terme à la hausse. Dans la perspective de la reprise attendue en 2026 et des baisses potentielles des taux directeurs, la courbe des taux pourrait à nouveau s'accentuer, car les investisseurs exigent davantage de rémunération pour leurs obligations de haute duration.

Une forte augmentation du taux à long terme ne nous semble toutefois pas probable, notamment parce que les instances responsables préfèrent émettre des Bons du Trésor à court terme plutôt qu'à long terme, parce que la dérégulation booste la demande des investisseurs institutionnels en obligations souveraines, tout comme la nouvelle législation relative aux stablecoins. Par ailleurs, les taux pourraient s'accroître si l'inflation venait à augmenter, en raison des mesures fiscales et de l'assouplissement de la politique monétaire. Nos objectifs de rendement pour les Bons du Trésor à 10 ans sont de 4,25% à la fin septembre 2026 et de 3,50% pour les Bons du Trésor à 2 ans.

Bunds : le refuge

Dans les prochains mois, l'économie allemande devrait passer à la vitesse supérieure. Cette perspective, combinée à l'augmentation des dépenses publiques et à l'intensification des émissions, pousse les rendements des Bunds à la hausse. En tout état de cause, les obligations souveraines allemandes restent une valeur refuge. Les marchés obligataires français et américains étant confrontés à leurs risques spécifiques, l'augmentation du rendement des Bunds reste relativement réduite. Notre objectif de rendement pour les Bunds à 10 ans à la fin septembre 2026 est de 2,60%, et de 1,80% pour les Bunds à 2 ans.

Les obligations souveraines françaises se rapprochent des italiennes

Le différentiel entre le rendement des obligations françaises et italiennes s'est récemment accentué, en raison de l'incertitude politique et du risque de nouvelles baisses du crédit. Nous ne prévoyons donc pas de baisse rapide de la prime de risque. Le tableau est très différent en Italie. La stabilité politique, la croissance modérée et une possible amélioration de la notation de crédit ont un effet clairement positif, de sorte que les spreads italiens sont aujourd'hui presque similaires aux français. Ces derniers pourraient encore s'accroître quelque peu, mais pas suffisamment pour inquiéter les marchés obligataires.

Investment Grade : vers un modeste élargissement des spreads

Les spreads sur les obligations Investment Grade1  en EUR et en USD restent historiquement faibles, grâce à la robustesse de l'afflux et des bilans. L'offre nette est en recul par rapport à l'année dernière. Malgré la constance et la consistance de la demande en 'carry' – le rendement additionnel dont bénéficient les investisseurs en conservant leurs obligations – nous anticipons un léger élargissement des spreads par rapport aux niveaux actuels.

High Yield : des niveaux historiquement faibles

La cotation des obligations High Yield2  est toujours historiquement faible. Aux États-Unis, l'offre nette – nouvelles émissions moins obligations échues – est restée limitée cette année. Ce segment continue néanmoins à attirer les investisseurs, grâce à des rendements allant jusqu’à 7%. En Europe, l'offre nette a progressé. Le pourcentage de défauts de paiement reste certes élevé, ce qui peut induire un élargissement des spreads, mais sans mettre en péril la stabilité du marché.

Pays émergents : spreads au plus bas

Les spreads des obligations souveraines des pays émergents sont à un niveau plancher. Il faut en trouver la cause dans le fort afflux de capitaux, la faiblesse du dollar, les rendements attrayants et plusieurs accords commerciaux. Ces facteurs positifs étant déjà essentiellement intégrés dans les prix, la protection contre d'autres risques est restreinte. Nous anticipons dès lors un léger élargissement des spreads.

En Asie aussi, les spreads sont au plus bas. Cela s'explique par la forte demande, de meilleurs fondamentaux et une offre plus restreinte. Ces spreads pourraient s'accroître légèrement. Les rendements sont toujours supérieurs à la moyenne depuis la crise financière, de sorte que les obligations asiatiques continuent à offrir un carry attrayant.

Matières premières

Or : nouveaux records après une pause

Après avoir atteint le cours record de 3.500 dollars l'once en avril 2025, l'or a fluctué pendant plusieurs mois entre 3.100 et 3.450 dollars. Cette consolidation s'explique par un affaiblissement saisonnier de la demande et par l'intérêt nouveau que portent les investisseurs au rétablissement du marché US des actions.

À la fin août, le métal précieux a repris sa marche en avant, en alignant les records depuis lors. La demande a été soutenue par les incertitudes relatives à la politique douanière américaine, le creusement de la dette publique US et les doutes quant à l'indépendance de la Fed. Ces tendances se sont traduites par des achats constants et substantiels de trackers3 sur l'or.

Les banques centrales continuent à diversifier leurs réserves en achetant de l'or, tandis que la demande asiatique reste forte, malgré la cherté du cours actuel. La baisse du taux américain à court terme et un léger affaiblissement potentiel du dollar soutiennent cette tendance. Des corrections sont possibles à court terme mais, à moyen terme, nous pensons que le prix de l'or restera toujours élevé. Notre pronostic est de 3.800 dollars/once pour septembre 2026.

Cuivre : handicapé par la faiblesse de la demande chinoise

Depuis quelques mois, le cours du cuivre ne progresse pas. Les chances de le voir décoller sont faibles tant que la demande chinoise reste tiède. Durant le premier semestre, les stocks mondiaux de cuivre se sont considérablement étoffés. L'offre mondiale reste sous tension, tandis que la transition énergétique et les investissements technologiques stimulent la demande à long terme. En raison de ce mix de facteurs, nous nous attendons à ce que le cours du cuivre reste relativement stable à court terme. Notre objectif de cours pour septembre 2026 est de 9.600 USD/tonne.

Pétrole : offre excédentaire, prix sous pression

Ces derniers mois, le cours du pétrole est resté faible, à l'exception d'un bref pic suite à des tensions au Moyen-Orient. L'offre est abondante : les pays de l'OPEP+ ont atténué leurs réductions volontaires de production, tandis que les producteurs non-OPEP+ ont également extrait davantage d'or noir. L'augmentation de la consommation indienne n'a pas comblé la baisse de consommation chinoise. Les États-Unis – le plus grand producteur mondial – font actuellement pression pour maintenir les cours du pétrole à un niveau réduit.

Les événements géopolitiques peuvent provoquer des hausses ponctuelles, mais il est peu probable que les niveaux actuels soient tenables à long terme. Notre pronostic pour le Brent en septembre 2026 est de 57 dollars le baril.

Devises

USD

Les droits de douane américains ne semblent pas être une mesure temporaire et resteront probablement d'application. Bien qu'ils exercent une pression certaine sur l'économie, nous tablons sur une forte reprise de la croissance US après la parenthèse actuelle. À l'heure où les premiers signes de faiblesse sont visibles sur le marché de l'emploi, la Fed a une nouvelle fois baissé ses taux, après la pause du début d'année. Quant à la BCE, elle est presque arrivée au bout de son cycle de baisses. Combinée à la pression politique qui s'exerce sur la Fed, cette situation pourrait affaiblir le dollar.
Nous pensons que les investisseurs vont progressivement ajuster leur portefeuille au détriment des États-Unis et au profit d'autres régions du monde. L'ampleur du déficit public américain continue à nuire au dollar, alors que l'Europe se prépare au contraire à profiter d'incitants fiscaux, surtout en Allemagne. Notre scénario de base : un dollar légèrement plus faible à moyen terme, à savoir un cours EUR/USD de 1,20 à la fin septembre 2026.

GBP

Après un excellent premier trimestre, l'économie britannique a tenu bon au cours des trois mois suivants. L'inflation s'est cependant maintenue à un niveau supérieur aux prévisions de la Bank of England. En août, une baisse des taux à 4% a été décidée à une courte majorité. Dans les 12 prochains mois, nous ne prévoyons que deux nouvelles baisses. À la fin septembre 2026, la livre devrait s'être appréciée à 1,40 GBP/USD.

JPY : vers une appréciation progressive

L'économie japonaise continue à bien se porter, malgré de fortes augmentations salariales, une inflation élevée et des perspectives de hausse de l'inflation. Un tel contexte justifierait de nouvelles augmentations des taux directeurs par la Banque du Japon. Elle reste cependant prudente, notamment parce que l'impact des tarifs douaniers américains sur les exportations nipponnes n'est pas encore clair. En attendant, les investisseurs japonais ne semblent pas rapatrier leurs capitaux de l'étranger. Nous nous attendons à un cours USD/JPY de 135 à la fin septembre 2026.

CNY : stabilité ou légère progression

Malgré le regain de tension avec les États-Unis, la Chine est parvenue à éviter une dévaluation du yuan. Mieux, cette devise a atteint récemment son cours le plus élevé depuis les élections présidentielles américaines. L'économie est en proie à une consommation en berne et un marché immobilier résidentiel au ralenti, de sorte que des mesures de soutien additionnelles seront sans doute nécessaires, ce qui pourrait avoir pour effet secondaire de soutenir le yuan. Un renforcement de la collaboration entre les pays du 'global south' est aussi de nature à doper la demande en CNY. Nous tablons dès lors sur une stabilisation ou une légère appréciation du cours USD/CNY à la fin septembre 2026, à 7,15.

Découvrez aussi l'analyse en vidéo de Wim D'haese, Head Investment Strategist :
« Optimiste, mais pas euphorique »

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Perspectives pour l’économie & les classes d’actifs

1 Les obligations 'Investment Grade' sont des obligations d’émetteurs dont la situation financière est considérée comme solide. Elles obtiennent une notation comprise entre AAA et BBB- chez Standard & Poor's, ou équivalent chez Moody's ou Fitch. Plus la notation est élevée, plus l’investisseur a de chances de récupérer son capital à l’échéance (sauf en cas de faillite de l’émetteur).

2 Les obligations ‘High-yield’ sont des obligations d’émetteurs dont la situation financière est considérée comme plus risquée. Elles obtiennent une notation comprise entre BB+ et D chez Standard & Poor's, ou équivalent chez Moody's ou Fitch. Comme le risque de non-paiement à l’échéance par les émetteurs High Yield est substantiellement plus élevé, elles offrent un rendement potentiel supérieur aux obligations Investment Grade.

3 Un tracker, aussi appelé ETF (Exchange Traded Fund) est un fonds coté sur un marché boursier, ce qui permet de l’acheter et de le vendre tout au long de la séance boursière, comme un titre coté. Les trackers ont pour objectif de répliquer le plus fidèlement possible l’évolution d’un indice boursier prédéfini.

4 Le terme “fonds “ est l’appellation commune pour un Organisme de Placement collectif (OPC), qui peut exister sous le statut d'OPCVM (UCITS) ou d'OPCA (non–UCITS), et prendre diverses formes juridiques (SICAV, FCP etc). Un OPC peut comporter des compartiments. Les fonds sont sujets à risques. Ils peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant de leur investissement.

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