L'investissement dans les infrastructures a évolué d'une focalisation sur les infrastructures physiques traditionnelles (par exemple les transports, l'énergie et les autres services publics) pour englober de plus en plus la transition verte et l'équité sociale, qui doivent être prises en compte simultanément. Le 9e Objectif de développement durable des Nations Unies (ODD 9) est de "Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l'innovation". D’énormes investissements sont nécessaires, mais les priorités peuvent varier d'une région à l'autre.
Traditionnellement, les investisseurs se tournent vers les infrastructures pour leurs flux de trésorerie prévisibles à long terme, une certaine protection contre l'inflation, une faible corrélation avec les autres classes d'actifs et, par conséquent, des caractéristiques perçues comme défensives.
Toutefois, la définition de l'infrastructure étant devenue plus large, il est logique que les investisseurs adoptent une vue plus différenciée. Les investissements dans les infrastructures peuvent être utilement classés en quatre catégories de risque et de rendement : les infrastructures de base, les infrastructures de base plus, les infrastructures à valeur ajoutée et les infrastructures opportunistes.
Cette différenciation signifie que les rendements continueront à être générés de différentes façons. Pour beaucoup d’investissements dans les infrastructures, les rendements ont historiquement consisté en des flux de revenus réguliers mais certains segments axés sur la croissance ont également offert un important potentiel de croissance du capital. Les infrastructures ne sont cependant pas à l’abri du contexte économique.
Le développement des infrastructures sera de plus en plus évalué en fonction de son impact sur des questions plus larges telles que la crise climatique, l'inégalité sociale, la résilience et l'adaptabilité, qui sont les priorités des Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD 9).
Les besoins de développement des infrastructures sont estimés à 97.000 milliards USD entre 2016 et 2040, l'électrification étant l'un des domaines clés.
Beaucoup d'investissements dans les infrastructures continueront à être attractifs sur la base des critères traditionnels, mais une approche englobant la définition plus large de l'infrastructure devrait également offrir des opportunités intéressantes.
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7 juillet 2023
