En quoi la gestion discrétionnaire se distingue-t-elle de la gestion individuelle ?

Investissements

En quoi la gestion discrétionnaire se distingue-t-elle du fait d'investir par soi-même ?

11 avril 2022 - Lu en 5 min. 

En résumé :
  • Gérer vous-même vos investissements, ça prend du temps et de l’énergie.
  • En déléguant la gestion de vos investissements, vous confiez cette tâche à des experts, qui prennent les décisions difficiles à votre place.
  • Cette approche vous permet d’espérer un rendement potentiel.

Vous optez pour la gestion discrétionnaire ? Dans ce cas, vous confiez une partie de votre capital à une équipe d’experts, qui en assurent la gestion. Chez Deutsche Bank, les experts belges font partie d’un réseau international de plus de 900 spécialistes en investissements, qui analysent au quotidien les marchés financiers du monde entier.
En général – et en particulier depuis quelques mois – ces spécialistes sont très attentifs aux risques, tout en restant à l’affût des opportunités de marché. “Si la hausse inattendue de l’inflation a surpris la plupart des investisseurs, que dire alors de l’invasion russe en Ukraine ?”, fait remarquer Kris Temmerman (Head of Discretionary Portfolios) lorsqu’il évoque le passé récent.

Moins d’actions de croissance, davantage d’actions de valeur

Qui dit réalités nouvelles dit nouveaux risques et nouvelles opportunités. “Comme de très nombreux scénarios inédits se sont concrétisés ces derniers mois, nous avons ajusté le portefeuille à de multiples reprises”, poursuit Kris Temmerman. “Dans un premier temps, la disparition de la menace directe que représentait le covid, combinée à une haute inflation et à une croissance économique constante, a ouvert la voie à une augmentation des taux. Nous avons dès lors donné davantage de poids aux actions de valeur dans les portefeuilles, au détriment des actions de croissance. Dans le contexte d’aujourd’hui, les actions de valeur sont plus résilientes. Il s’agit d’actions qui produisent un dividende traditionnellement supérieur à celui des actions de croissance, mais qui se caractérisent par un rapport cours/bénéfice moindre. Elles appartiennent généralement aux secteurs cycliques, qui se portent bien lorsque l’économie patine.”

Gérer les risques

Davantage d’actions de valeur, et moins d’actions de croissance, voilà l’un des axes d’ajustement tactique des portefeuilles au cours des derniers mois. Là où les risques monétaires et macro-économiques ont un degré certain de prévisibilité, il n’en a pas été de même pour l’invasion de l’Ukraine. “Les risques géopolitiques sont plus difficiles à évaluer. L’offensive russe en Ukraine met douloureusement en exergue cette imprévisibilité géopolitique, avec des conséquences très claires pour nos portefeuilles en gestion discrétionnaire. Bluff ou menace réelle, nous avons anticipé les événements en réduisant l’exposition aux risques dans les quelques jours qui ont précédé l’invasion. Et dès le lendemain, nous avons poursuivi l’allègement des positions à risque au profit d’investissements plus défensifs, tels que les obligations souveraines européennes. Par ailleurs, en raison de la hausse des prix des matières premières, nous avons bénéficié d’une nette appréciation de nos placements dans ce secteur. Voilà comment nous avons pu limiter l’impact négatif de ces événements.”

Garder la tête froide

Rares sont les moments de sérénité pour les investisseurs en solo. Guerre en Ukraine, turbulences sur le marché immobilier en Chine, mouvements en sens divers du côté de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole), ils ont toujours une bonne raison de se faire du souci. “Suivre ses émotions, ce n’est jamais une bonne boussole en matière d’investissements. Les décisions drastiques et intuitives nuisent souvent au rendement final. À court terme, l’investisseur peut se sentir soulagé mais, à plus long terme, cette décision n’est généralement pas la bonne. Le message est donc clair : rester investi(e). Bien sûr, il est recommandé d’ajuster ses positions en fonction des circonstances, mais une sortie complète est souvent néfaste”, poursuit Kris Temmerman. “L’avantage de la gestion discrétionnaire, c’est que vous ne devez pas prendre vous-même ces décisions difficiles. Notre équipe d’experts s’en charge pour vous. Comme boussole, elle utilise des perspectives à long terme, sans céder à la panique passagère.”

Rester informé(e) de l’évolution de votre portefeuille

La confiance est la vertu cardinale de la gestion discrétionnaire. Chez Deutsche Bank, elle se traduit par un haut niveau de transparence et de communication. “Nous communiquons instantanément à nos clients le moindre changement apporté à leur portefeuille. Pour chaque changement de position, ils reçoivent un e-mail les informant de la modification, avec les commentaires requis. Ces derniers mois, ce mode de communication s’est révélé très utile”, souligne Kris Temmerman. “Parallèlement, nos conseillers DB Personal et nos Private Bankers sont aussi informés sans délai de nos décisions d’investissement. Ils se font un plaisir de répondre aux clients qui souhaitent de plus amples informations sur la gestion en général ou sur une transaction en particulier.

Économiser un temps précieux

Cinq mille. Voilà̀ le nombre de flashs financiers publiés quotidiennement par Bloomberg. Si l’on y ajoute les milliers d’informations diffusées par les autres agences d’information financières, banques, gestionnaires de patrimoine et autres, on obtient des millions d’articles, études et opinions sur la bourse, les investissements et les marchés. Et ce, jour après jour. Lorsqu’on investit ‘en solo’, il est impossible d’absorber ne fût-ce qu’une fraction de cette profusion d’informations. Nombreux sont les investisseurs particuliers qui consultent les grands titres, mais qui n’ont ni le temps ni l’envie de se plonger dans les détails. Ni d’analyser leur portefeuille quotidiennement et de se demander ‘Suis-je encore bien positionné(e) ?’, ‘Les risques sont-ils suffisamment pris en compte ?’, ‘Devrais-je profiter de telle ou telle opportunité ?’. Très logiquement, la grande majorité des investisseurs souhaitent consacrer du temps à leur famille, leur vie sociale, leurs loisirs ou leur travail, sans que la gestion de leurs investissements ne devienne une corvée.

“En optant pour la gestion discrétionnaire, vous faites un cadeau à vous-même et à vos proches. Quel sera l’impact sur mon portefeuille de la hausse des taux US ? En quoi la crise ukrainienne impactera-t-elle mes actions européennes ? N’est-ce pas le moment de réduire mon exposition aux technologiques ? Toutes ces questions, vous les laissez à des spécialistes chevronnés, dont le métier consiste à faire fructifier votre capital, en fonction des risques que vous êtes disposé(e) à prendre. Ces experts sont en outre à même d’intervenir plus rapidement et de se repositionner si nécessaire”, souligne Kris Temmerman.

Profiter d’une véritable expertise internationale

Les investisseurs particuliers belges achètent souvent des actions belges. Les Italiens des actions italiennes. Et les Australiens des actions australiennes. C’est un réflexe naturel. Lorsque l’on est quotidiennement au contact d’entreprises dont on possède des actions, cela rassure et l’on en conçoit même une certaine fierté. Ce sentiment peut cependant être trompeur. Investir seul, dans le pré carré que l’on connaît, voilà qui peut induire un risque de concentration trop élevée, en ratant des opportunités.

En optant pour la gestion discrétionnaire, c’est une équipe d’experts qui décide quand et comment vous diversifiez vos investissements. “Notre stratégie d’investissement est la résultante d’innombrables analyses internationales, et de la vision du groupe Deutsche Bank. Nos 900 analystes connaissent tous les marchés sur le bout des doigts, dans 70 pays du monde et sur les cinq continents. Ces regards croisés nous confèrent une vision globale, que nous mettons à la disposition de tous nos clients, notamment en Belgique”, souligne Kris Temmerman.

“Bien que notre vision soit globale, notre équipe belge contribue à la définition de notre stratégie d’investissement. Ici, en Belgique, nous déclinons cette stratégie internationale en fonction de certaines réalités nationales – notamment en matière de fiscalité et de type d’instruments – au bénéfice de nos clients. ‘Think global, act local’, telle est notre devise.”

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