Une nouvelle belle performance du portefeuille  Dynamic Equity

Investissements

17,2%* - Une nouvelle belle performance du portefeuille Dynamic Equity

12 janvier 2022 - Lu en 3 min. 

Rédigé par

Kris Temmerman

Head of Discretionary Portfolio Management

En résumé :
  • Malgré une année relativement volatile, le portefeuille Dynamic Equity en gestion discrétionnaire a enregistré un beau résultat.
  • L’allocation en actions a été le principal moteur de ce résultat, mais d’autres classes d’actifs y ont également contribué.
  • Pour 2022, on s’attend toujours à une forte croissance économique, même s’il faut tenir compte de facteurs incertains, comme l’inflation.

Au début de l’année dernière, lorsque nous vous avons communiqué nos prévisions pour 2021, le message principal était que nous étions positifs au sujet des actions, mais que les marchés deviendraient plus volatils. Cela s'est d’ailleurs avéré : les marchés ont dans l'ensemble enregistré un beau résultat au cours de l’année écoulée, mais le chemin à parcourir pour y parvenir a été chahuté.

Dans ces conditions parfois agitées, les gestionnaires de nos portefeuilles discrétionnaires ont gardé leur sang-froid et ont opéré les bons choix stratégiques. Dans le portefeuille Dynamic Equity, toutes les classes d’actifs ont contribué à la performance nette de 17,2%* en 2021. Tous les rendements ne provenaient donc pas des actions, mais aussi d’investissements alternatifs et même d’obligations.

Comment cela s’est-il passé exactement ? Nous avons posé la question à Kris Temmerman, Head of Discretionary Portfolios chez Deutsche Bank Belgique.

Kris, l’année dernière, la nervosité a parfois été un atout majeur sur les marchés financiers. Néanmoins, vous êtes parvenus à réaliser de beaux résultats avec les portefeuilles en gestion discrétionnaire, comme une hausse nette de 17,2%* dans le portefeuille Dynamic Equity. Comment vous y êtes-vous pris ?

La majeure partie de la performance a été fournie par l’allocation en actions, la principale composante de ce portefeuille. Les actions des secteurs technologiques et financiers, ainsi que les small & mid caps, y ont joué le rôle principal, avec l’aide de l’expertise internationale de notre Chief Investment Officer (CIO), qui met l’accent sur des thèmes comme la sécurité et les soins de santé. Mais les investissements alternatifs, par le biais des matières premières et des obligations des pays émergents, ont également apporté leur contribution.
2021 n’a en effet pas été une bonne année pour oublier la crise du Covid 2020. Dans tous les rebondissements de 2021, certains plus inattendus que d’autres, il était surtout important de continuer à se concentrer sur l’essentiel : les actions ont gardé leur valorisation de manière intéressante par rapport à de nombreuses autres classes d’actifs. Ceci grâce aux bons résultats des entreprises et aux taux d’intérêt extrêmement bas. Nous avons donc conservé une pondération importante en actions.
Dans le cadre de l’allocation en actions, nous avons continué à repositionner les portefeuilles afin de mieux anticiper la reprise économique.
En outre, nous avons rendu la partie obligataire encore moins sensible aux fluctuations des taux d’intérêt, avec une préférence accrue pour les obligations d’entreprises, dont le High Yield.

L’ensemble de ces éléments a donc permis au portefeuille Dynamic Equity 2021 de clôturer l’année sur un beau résultat net de 17,2%*.

Quels ont été les moments les plus marquants pour vous l’année dernière ? Et de quelle manière y avez-vous réagi ?

Un moment spécifique peut être qualifié de marquant, voire d'historique, comme la débâcle d’Evergrande. Le plus grand promoteur immobilier chinois a implosé sous le poids de ses plus de 300 milliards de dollars d’emprunts américains et du durcissement de la réglementation sur le marché immobilier chinois. L’époque où les faillites semblaient impossibles en Chine est ainsi révolue. Étant donné que nos portefeuilles n’avaient pas d’exposition directe ou indirecte aux obligations d’Evergrande, nous n’avons subi aucun préjudice.
Une autre évolution marquante est la santé surprenante de la plupart des entreprises cotées en bourse. Grâce à la relance économique meilleure que prévu et à la flexibilité du monde des entreprises, la rentabilité des entreprises a surpris dans le bon sens, malgré les nombreux problèmes d’approvisionnement et la forte hausse des taux d’inflation. Nous avons dès lors déplacé une partie du portefeuille vers les thèmes plus cycliques de notre CIO, comme les valeurs financières et les petites et moyennes entreprises, en prenant une partie de nos bénéfices sur des thèmes à long terme comme la technologie.
Vu la hausse des taux d’inflation, nous avons complété le portefeuille par une position tactique sur les matières premières non agricoles.

Penchons-nous un instant sur l’avenir. Quelles sont les attentes de Deutsche Bank pour 2022 ? Aurons-nous des circonstances similaires à celles de l’année dernière, ou y a-t-il certains nouveaux éléments auxquels vous devrez accorder une attention particulière lors de la gestion des portefeuilles ?

Après la solide reprise de 2021, nous nous attendons toujours à une croissance économique vigoureuse pour 2022, même si celle-ci est légèrement inférieure à celle de l’année dernière.
Nous restons positifs à l’égard des marchés des actions : la crainte d’Omicron et la hausse des chiffres de l’inflation au T4 ont entraîné une attitude plus prudente de la plupart des investisseurs et des entreprises. Les marchés d’actions ne reflètent donc pas les scénarios les plus optimistes, ce qui me rassure un peu plus en tant que gestionnaire.
La principale inconnue reste toutefois l’évolution des taux d’inflation. Une grande partie des taux d’inflation élevés trouve son origine dans la forte reprise économique et divers problèmes d’approvisionnement. Cet élément est renforcé en Europe par l’impact des tensions géopolitiques sur les prix de l’énergie et est donc de nature temporaire. La vision de notre CIO est que nous sommes proches du pic d’inflation et que les chiffres d’inflation vont progressivement ralentir en 2022. Toutefois, plus cela durera longtemps, plus nous nous rapprocherons du point où les taux d’inflation élevés se traduiront par une augmentation des coûts salariaux. Ce n’est qu’alors que la politique monétaire sera vraiment freinée, avec des conséquences négatives pour les marchés financiers.
Encore une fois, ce n’est pas notre scénario central, mais nous sommes conscients que nous ne pouvons pas minimiser ce risque.

Outre les interventions tactiques que vous effectuez dans les portefeuilles, le groupe Deutsche Bank a une stratégie d’investissement générale. Comment cela se reflète-t-il dans les portefeuilles discrétionnaires gérés en Belgique ?

Cette stratégie découle de la synergie et de la vision du groupe Deutsche Bank dans le monde, car les développements internationaux ont fatalement leur impact ici. Nos plus de 900 analystes sont au propre comme au figuré sur tous les marchés, dans plus de 70 pays et sur 5 continents. Nous disposons donc d’une vision d’ensemble, au niveau international, au bénéfice de tous nos clients.

Au sein du comité d’investissement européen, la Belgique participe à l’élaboration de la stratégie d’investissement, dont je fais partie avec quelques collègues européens. À l’échelon belge, nous déclinons ensuite cette stratégie européenne de manière optimale, notamment sur le plan de la fiscalité et du type d’instrument, dans les portefeuilles de nos clients. C’est ce que nous appelons : think global, act local.

Vous gérez des portefeuilles pour des milliers de clients. Pourquoi choisissent-ils de vous confier la gestion de leur argent plutôt que de le faire eux-mêmes ?

De nombreux investisseurs particuliers n’ont ni le temps ni l’envie de suivre leurs investissements de A à Z. Et surtout en période de turbulences, les gens veulent pouvoir consacrer leur attention et leur temps à leur santé et à leur bien-être, à leur famille, à leurs amis, au travail... sans que leurs investissements ne constituent un souci ou une charge supplémentaire pour eux.
De plus, le monde financier est de plus en plus complexe. La quantité d’informations qu’un investisseur particulier doit traiter pour rester à jour est énorme. Il n’est pas seulement difficile de filtrer ce que les économistes et les experts financiers disent, mais il n’est pas non plus simple de traduire ces données en décisions d’investissement.
Dans de telles circonstances, les investisseurs ont plus de questions que de réponses, c’est pourquoi ils cherchent un point de repère. Il peut alors arriver qu’ils prennent des décisions basées sur l’émotion plutôt que sur le ratio. Les décisions difficiles sont prises par des professionnels dévoués qui sont chaque jour sur le marché financier et gardent la tête froide.

Même si vous choisissez de confier la gestion (d’une partie) de votre patrimoine à des spécialistes, je peux imaginer que vous voulez savoir ce qu’il adviendra de votre argent. Comment ces investisseurs sont-ils tenus au courant ?

La confiance est un mot-clé dans la gestion discrétionnaire. Mais cela ne signifie bien sûr pas que ces investissements disparaissent dans une « blackbox ». Communication, transparence et reporting sont cruciaux. Nous attachons énormément d’importance à un reporting détaillé. En outre, nos conseillers DB Personal et Private Bankers sont immédiatement informés de nos décisions d’investissement. Quiconque a une question spécifique sur la gestion ou une transaction donnée peut toujours s’adresser à eux.

Vous souhaitez en savoir plus sur nos solutions de gestion discrétionnaire ou vous souhaitez effectuer des versements supplémentaires dans un contrat existant ?

Contactez votre conseiller DB Personal ou Private Banker ou prenez rendez-vous au 078 155 150.

* Net, portefeuille de référence, du 01/01/2021 au 31/12/2021. Ce rendement fait référence au portefeuille de référence Dynamic Equity, représentatif de la stratégie « Dynamic ». Les rendements peuvent varier d’un portefeuille à l’autre. « Dynamic » est l’une des stratégies proposées pour la gestion discrétionnaire. Les rendements du passé ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Prestation nette (après retenue des taxes le cas échéant et tenant compte de la commission de gestion et des frais de transaction) en EUR, calculée pour la période de référence du 01/01/2021 au 31/12/2021, pour un client – personne physique – résident fiscal en Belgique. Le traitement fiscal dépend de la situation fiscale personnelle de l’investisseur. Les rendements historiques sont repris à titre purement informatif et ne peuvent pas constituer une base pour une décision d’investissement. Source des données : Deutsche Bank AG Succursale Bruxelles. Soumis à conditions et tarifs. Informations disponibles sur deutschebank.be. Les produits d'investissement sont soumis à des risques. Ils peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse et il est possible que l’investisseur ne récupère pas le montant de son investissement. Les principaux risques sont le risque de liquidité, le risque de contrepartie, le risque d’exposition aux actions, le risque de crédit, le risque de produits dérivés, le risque de concentration, le risque de change et le risque des marchés émergents.
Le contenu de cet article ne constitue pas un conseil en investissement au sens de la loi du 25 octobre 2016.

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