Deutsche Bank Belgique : une recherche et des conseils de qualité font la différence

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«Les actions offrent une bonne protection contre l'inflation»

9 décembre 2021 - Lu en 2 min

Article publié dans De Tijd le 3 décembre 2021

Deutsche Bank s'attend à ce que les actions continuent à surperformer les obligations l'an prochain, grâce à la faiblesse des taux d'intérêt réels et à la hausse attendue des bénéfices des entreprises.

« Les actions restent notre classe d'actifs de prédilection ». C'est ce qu'ont souligné jeudi les spécialistes en investissement de Deutsche Bank Belgique en présentant leurs perspectives pour 2022. «Tant que les taux d'intérêt réels resteront négatifs, les liquidités afflueront vers les marchés d'actions. Les actions sont également soutenues par une croissance des bénéfices supérieure à la moyenne.» Mais la hausse du cours des actions sera plus réduite qu'en 2021.


Dans la partie obligataire du portefeuille, Deutsche Bank a une préférence pour les obligations d'entreprises spéculatives et les obligations des pays émergents.


Les bénéfices des entreprises augmenteront fortement, car l'économie mondiale continuera de croître fortement en 2022. «La croissance économique dans la zone euro (4,6%) sera supérieure à celle des États-Unis (4 %)», a déclaré David Ghezal, Investment Strategist. Il a notamment évoqué le fonds de relance européen Next Generation EU comme l’un des éléments qui devraient soutenir l'euro dans sa remontée vers 1,20 dollar.

Deutsche Bank ne s'attend pas à une forte hausse des taux d'intérêt l'année prochaine. La banque prévoit que le bénéfice par action de l'indice boursier MSCI World augmentera de 7,9% en 2022 et de 8,8% en 2023. «Les actions sont les seuls actifs liquides qui offrent une bonne protection contre l'inflation», a déclaré Wim D'Haese, responsable du conseil en investissement.

L'inflation élevée et son impact sur les taux d'intérêt sont la principale préoccupation des investisseurs depuis des mois. D'Haese appelle l'inflation «l'éléphant dans la pièce». Il s'attend à ce que l'inflation diminue l'année prochaine mais reste plus élevée qu'avant le début de la crise du coronavirus. La pression en faveur de l'augmentation des salaires et la tendance des entreprises à produire davantage localement font augmenter les coûts et empêchent le retour à des taux d'inflation très bas.

Ghezal s'attend à ce que l'économie chinoise se stabilise et que les actions chinoises redeviennent attractives à partir du deuxième trimestre 2022. Les valeurs Internet chinoises ont été durement frappées ces derniers mois, le gouvernement ayant renforcé la réglementation. En conséquence, elles ont enregistré des performances bien inférieures à celles des valeurs technologiques américaines, qui sont cotées au Nasdaq et ont continué à progresser.

Pour obtenir un rendement sur les obligations, il faut être prêt à prendre un certain risque, souligne M. D'Haese. Il préfère les «obligations d'entreprises spéculatives - c'est-à-dire les obligations ayant une notation en dessous de ‘Investment grade’ - et les obligations des pays émergents».

M. D'Haese se méfie des obligations d'État des pays développés. Le rendement de ces emprunts d'État sera inférieur à zéro, car la hausse prévue des taux d'intérêt à long terme entraînera une baisse de leur cours. Les investisseurs obligataires doivent également éviter les obligations à long terme, dont les cours sont les plus susceptibles de baisser si les taux d'intérêt augmentent.

Les actions offrent une bonne protection contre l'inflation

Wouter Vervenne
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