Rédigé par
Nicolas Dôme
Product Manager – Structured Products
Arriver à bon port grâce au GPS, payer par carte au supermarché ou prendre un rendez-vous chez le médecin via internet : notre vie quotidienne est désormais régie par l’infrastructure informatique. Même l’eau du robinet dépend aujourd'hui des ‘ordinateurs’, car les stations de pompage des sociétés de distribution sont pilotées par des systèmes informatiques. Le numérique est donc devenu non seulement normal, mais même crucial. Voilà pourquoi il est tout aussi essentiel de se prémunir contre les cybermenaces.
Lorsqu’un grain de sable se glisse dans cette belle mécanique, les conséquences peuvent être catastrophiques. Citons par exemple le piratage du Colonial Pipeline en 2021. Ce hacking a immobilisé 45.000 kilomètres de pipelines, provoquant une pénurie de carburant dans les stations-service et une flambée des prix de l’énergie dans tous les États-Unis.
Plus près de chez nous, plusieurs cyberattaques ont eu lieu en 2021. En mai, quelque 200 organisations belges ont été touchées simultanément : universités, services publics, organismes de recherche…
L’impact de la cybercriminalité ne cesse de croître. Avec le Covid-19, de nombreux hackers ont en outre transformé leur hobby en occupation à temps plein4. En 2025, le coût de la cybercriminalité devrait atteindre 10.000 milliards de dollars, soit plus que le PIB cumulé du Japon et de l’Allemagne5. Ce coût ne comprend pas seulement les rançons payées aux cybercriminels, mais aussi les frais liés à l’interruption de la production, les investissements dans des solutions de protection additionnelles, etc. À telle enseigne que certains considèrent d'ores et déjà que la prochaine pandémie sera… digitale.
Pour contrer une pandémie, l’attaque est souvent la meilleure défense. Les pouvoirs publics, les entreprises et les particuliers investissent plus que jamais dans la cybersécurité, qui est comparable à un vaccin contre le piratage et la cybercriminalité. La demande en solutions de cybersécurité étant appelée à croître deux ou trois fois plus rapidement que l’économie mondiale, ce thème offre des opportunités intéressantes aux investisseurs6.
Aujourd’hui, moins de 0,7 % du parc automobile mondial est électrique. Le grand changement est encore à venir.
Outre les défis environnementaux, l’accès à l’eau est un autre enjeu important pour les décennies à venir. Cela ouvre des perspectives d’investissement, également pour les particuliers.
Durant le covid, les investisseurs ont renforcé leurs positions dans la santé. Cet engouement se justifie-t-il encore?
Sur terre, en mer et dans les airs : les infrastructures sont omniprésentes. Mais cela suffit-il à en faire un thème d’investissement attrayant ?
2 Source : https://www.gsma.com/
3 Source : https://iot-analytics.com/number-connected-iot-devices/
4 Source : https://www2.deloitte.com/ch/en/pages/risk/articles/impact-covid-cybersecurity.html
5 Source : https://www.cnbc.com/video/2021/03/09/cybercrime-could-cost-10-point-5-trillion-dollars-by-2025.html
6 Source : Copenhagen Institute for Futures Studies, 2019
8 Source : https://www.globaltimes.cn/page/202109/1235167.shtml?id=11
9 Source : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_21_5863
10 Source : https://www.csoonline.com/article/3614764/top-cybersecurity-manda-deals-for-2021.html
12 Le terme « fonds » est l’appellation habituelle pour un organisme de placement collectif (OPC), qui peut exister sous le statut d’OPCVM (UCITS) ou d’OPCA (non UCITS), et prendre diverses formes juridiques (SICAV, FCP, etc.). Un OPC peut comporter des compartiments. Les fonds sont sujets à risques. Ils peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant de leur investissement.