Décès d’un proche : quelles sont les formalités à accomplir ?

Estate Planning & Patrimoine - 20 février 2025

Décès d’un proche : quelles sont les formalités à accomplir ?

Perdre un être cher est un événement particulièrement douloureux. Outre la tristesse et le deuil, de nombreuses formalités doivent être accomplies. Voici un aperçu.

1. Qui devez-vous informer du décès ?

2. Qui paie les frais funéraires ?

Les frais funéraires peuvent être réglés avec l’argent de la succession. Vous pouvez soumettre la facture des pompes funèbres à la banque du défunt, qui peut alors la payer directement aux pompes funèbres.

    Un héritier peut également avancer les frais. Ceux-ci pourront être récupérés plus tard auprès des autres héritiers. Chaque héritier doit contribuer aux frais en fonction de la part qu’il ou elle reçoit de la succession.

      Vous pouvez ajouter la facture des funérailles à la déclaration de succession en tant que dette. Ainsi, les frais funéraires seront déduits de la base imposable pour le calcul des droits de succession.

      3. Quels comptes bancaires sont bloqués ?

      Dès qu’elles sont informées du décès, les banques bloquent tous les comptes et avoirs (y compris les mandats et comptes-titres). Les comptes en question sont :

      • les comptes au nom du défunt ;
      • les comptes au nom du conjoint ;
      • les comptes communs, au nom du défunt et/ou du conjoint et/ou de tiers.

      Dans le cas de cohabitants légaux, seuls les comptes dont le défunt était (co)titulaire sont bloqués.

        En bloquant les comptes, la banque protège les avoirs des héritiers. En effet, avant d’avoir reçu l’acte ou le certificat d’hérédité, les banques ne sont pas en mesure de déterminer qui sont les héritiers et si les avoirs du défunt font partie de la succession ou non.

          Des dépôts peuvent être encore effectués sur les comptes bloqués.

          4. Quels documents sont nécessaires pour débloquer les comptes ?

          Pour débloquer les comptes, il faut soit un certificat d’hérédité établi par le receveur du bureau Sécurité Juridique (gratuit), soit un acte ou un certificat d’hérédité établi par un notaire.

          Dans certains cas, seul un notaire est habilité à délivrer un acte ou un certificat d’hérédité : en cas d’existence d’un testament, d’un contrat de mariage, d’une incapacité des héritiers (des mineurs d’âge, par exemple), etc. L’acte ou le certificat fait aussi mention des éventuelles dettes sociales et/ou fiscales. Celles-ci doivent être apurées avant de pouvoir débloquer les avoirs du défunt.

          Vous pouvez retrouver ici toutes les adresses utiles afin de débloquer les comptes.

          5. Comment continuer à payer les factures après le décès ?

          La loi prévoit un montant de survie au bénéfice du conjoint ou du cohabitant légal survivant (pas le cohabitant de fait). Dans l’attente de l’acte ou du certificat d’hérédité, le conjoint ou cohabitant peut ainsi retirer de l’argent pour payer des dépenses urgentes.

          Les montants retirés ne peuvent excéder la moitié des fonds disponibles sur les comptes d’épargne et courants, avec un plafond absolu de 5.000 euros pour l’ensemble des comptes.

          Attention ! Si le partenaire survivant retire plus de la moitié des fonds ou dépasse la limite de 5.000 euros, il est automatiquement considéré comme ayant accepté la succession.

          Que faire en cas de décès

          6. Comment introduire une déclaration de succession ?

          Si vous acceptez l’héritage, vous devez introduire une déclaration de succession. Si la personne est décédée en Belgique, cette déclaration doit être introduite dans un délai de quatre mois. En règle générale, c’est le notaire qui se charge de cette formalité, mais rien ne vous empêche de le faire vous-même ou de faire appel à un bureau spécialisé. Vous pouvez obtenir les documents requis auprès du bureau de l’enregistrement ou les télécharger sur myminfin.be.

          Si le défunt résidait en Belgique, vous devez déclarer l’ensemble de son patrimoine : les passifs (dettes et charges de la succession) ainsi que les actifs. Autrement dit, ses biens mobiliers (estimation globale des meubles, bijoux ; actions, obligations et titres ; avoirs bancaires, intérêts, loyers, assurances-vie…) et immobiliers, en Belgique et à l’étranger, certaines donations et capitaux d’assurances, ainsi que les dettes éventuelles.

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