En quête d’un portefeuille de revenus moderne ?

Investissements

En quête d’un portefeuille de revenus moderne ?

13 octobre 2021 - Lu en 1 min. 30

Rédigé par

Knut Huys
Senior Fund of Funds Manager

En résumé :
  • Les revenus des actifs qui autrefois affichaient d’alléchants taux d’intérêt – comme les obligations – sont faibles depuis belle lurette. Et aucun changement ne se profile à l’horizon.
  • Les investisseurs doivent prendre davantage de risques pour générer un revenu régulier potentiel.
  • Il existe des solutions qui visent la production d’un revenu régulier potentiel, tout en intégrant un mécanisme qui tente de limiter les risques baissiers.

Malgré la reprise économique, on s’attend à ce que les taux restent bas pendant un certain temps encore.
L’inflation est certes en hausse, mais personne ne compte sur un retour rapide aux taux d’intérêt élevés d’antan. Les grandes banques centrales répètent qu’elles maintiendront leurs taux directeurs à un niveau bas pendant encore longtemps, tant que l’inflation ne dérapera pas.

Le taux de refinancement, à savoir le principal taux d’intérêt directeur de la Banque centrale européenne, se situe à pas moins de 0% depuis le 16 mars 2016. Aux États-Unis, il est actuellement compris entre 0 et 0,25%. En 2008 déjà, au lendemain de la crise financière, les grandes banques centrales ont abaissé leurs taux directeurs et/ou racheté massivement des obligations pour stimuler l’économie.

Ces mesures qualifiées de ‘temporaires’ à l’époque sont toujours en place aujourd’hui : dans la zone euro, au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Japon, en Australie, au Canada… Cette répression financière contribue certes à la stabilité de l’économie mondiale, rendant le remboursement des dettes plus supportable, les prêts hypothécaires plus intéressants et les emprunts pour les investissements des entreprises plus attrayants.

Toutefois, les investisseurs plus défensifs qui étaient habitués à tirer un revenu régulier de leurs placements jugés sûrs – coupons d’obligations de qualité ou bons de caisse – sont moins à la fête depuis de longues années en raison de ces faibles taux d’intérêt. Dans le monde industrialisé, les rendements des obligations d’État, indexées à l’inflation, sont en baisse depuis dix ans ou plus et sont même négatifs en Allemagne depuis un certain temps.

Pris(e) en tenaille ?

L’absence de possibilités d’obtenir des rendements réels positifs sur les obligations contraint les investisseurs à prendre plus de risques. Pour les actions, cela pousse les valorisations vers de nouveaux sommets, ce qui peut s’avérer problématique pour les investisseurs qui ne veulent pas prendre trop de risques. Pour obtenir un rendement décent, il peut cependant être nécessaire d’accroître l’exposition aux actions et/ou d’opter pour des investissements dans des catégories d’obligations plus risquées. En effet, il n’existe pas d’alternative.

Cette situation peut bien sûr s’avérer inconfortable pour tout investisseur, car les renversements de situation sur les marchés peuvent être soudains et rapides. Cela signifie-t-il qu’en tant qu’investisseur (obligataire), vous devez faire un saut dans l’inconnu ? Pas vraiment. Il existe en effet des approches d’allocation stratégique de revenus qui misent sur les obligations à haut rendement et les actions à dividendes (vu la quasi-absence d’alternatives) et qui, parallèlement, ont mis en place des mécanismes visant à freiner les fortes baisses. En procédant ainsi, vous dotez votre portefeuille de fondations solides, que vous pouvez éventuellement compléter par des investissements thématiques ou autres.

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