Investissements

Perspectives 2021: comment investir suite aux mouvements tectoniques induits par le Covid-19 ?

Passer de l’or noir à l’or vert ?

15 janvier 2021 - Lu en 2 min 30

Rédigé par

Knut Huys

Senior Fund of Funds Manager

En résumé

  • Investir dans l’énergie durable, ça ne se limite pas à investir dans des producteurs d’énergie verte.
  • La transition énergétique offre d’innombrables opportunités aux investisseurs, notamment en matière de stockage et d’efficience énergétique.
  • Aux États-Unis, où les démocrates ont désormais une majorité au Sénat et à la Chambre des représentants, l'administration Biden/Harris pourra plus facilement mettre en œuvre son plan de transition énergétique vers davantage d'énergies renouvelables, ce qui donnera un coup de fouet au secteur.

La population mondiale augmente, et avec elle la consommation d’énergie. L’AIE (Agence Internationale de l’Energie) a constaté une légère baisse de 5% en 2020 à cause du coronavirus, mais une reprise rapide est attendue. L’Agence prévoit une croissance de 9% de la consommation d’énergie d’ici 20301. En même temps, les sources d’énergie naturelles s’amenuisent et le climat se réchauffe. La transition vers des sources d’énergie renouvelables n’est donc pas un choix : c’est une nécessité.

Cette mégatendance recèle des opportunités pour les investisseurs. Investir dans des entreprises qui assemblent des éoliennes et fabriquent des panneaux solaires : c’est probablement la première chose à laquelle pensent les investisseurs. Mais ce n’est là qu’une facette de l’univers de l’énergie durable. Car la transition énergétique a aussi un impact sur la manière dont l’énergie est stockée et distribuée. Quant à l’efficience énergétique, elle est plus que jamais d’actualité.

Investir dans l’énergie durable et intelligente ? C’est possible. En voici la preuve par 4.

1. Énergies renouvelables

« Il s’agit d’investissements dans des producteurs et des fournisseurs de panneaux solaires, d’éoliennes, de centrales hydroélectriques, etc. », explique un gestionnaire de fonds de l’un de nos 30 partenaires. « Les fournisseurs d’énergie font également partie de cette catégorie, pour autant qu’ils ne soient pas exposés à l’énergie nucléaire ni à l’exploitation de charbon, de pétrole, de gaz ou de biocarburants. La culture des biocarburants est liée à la déforestation, implique une consommation d’eau élevée et peut avoir un impact sur la biodiversité. Elle exploite aussi des terres arables qui pourraient être consacrées à l’agriculture alimentaire. »

2. Distribution d’énergie et réseaux d’énergie intelligents

Le vent ne souffle pas toujours et le soleil ne brille pas en permanence. « Le passage aux énergies durables entraînera donc une instabilité croissante de l’approvisionnement en électricité. Dès lors, il sera indispensable de disposer de réseaux bien conçus qui peuvent équilibrer l’offre et la demande », poursuit le gestionnaire de fonds.

« Là où, jadis, l’approvisionnement en énergie se présentait en top-down (une poignée de producteurs pour de nombreux consommateurs), le paysage est en train de se transformer. Actuellement, des millions d’installations produisent de l’énergie : des gigantesques parcs éoliens aux panneaux solaires sur le toit du voisin. »

« Les sites de production se sont non seulement multipliés et étendus, mais de plus en plus de consommateurs deviennent aussi des ‘prosommateurs’ (à la fois producteurs et consommateurs). Pour garantir un équilibre entre l’approvisionnement et la consommation, il faudra disposer de réseaux intelligents et flexibles, ainsi que d’applications informatiques capables de superviser efficacement les schémas de consommation et de production. »

3. Gestion et stockage de l’énergie

« Les turbines à gaz et les centrales à charbon peuvent être mises en marche et arrêtées assez facilement », précise le gestionnaire de fonds. « Avec les énergies renouvelables, c’est moins évident. L’énergie disponible doit donc être consommée immédiatement – ou être stockée. Ces processus nécessitent un degré d’automatisation élevé. Il faut non seulement une capacité de stockage pour conserver temporairement l’énergie excédentaire, mais aussi des solutions de réseau pour gérer cela aussi efficacement que possible. »

4. Efficacité énergétique

« Il s’agit de solutions qui contribuent à l’efficacité énergétique des bâtiments, des processus industriels et des transports. Ou qui permettent un traitement très rapide des données avec une efficacité énergétique maximale, notamment dans les secteurs de l’intelligence artificielle, des réseaux 5G et des véhicules autonomes », conclut le gestionnaire de fonds.


Quatre domaines intéressants en soi, mais combinés, ils constituent un argument de poids.

Vous souhaitez investir dans ces 4 secteurs de l’énergie durable ?

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1 Source: www.iea.org/reports/world-energy-outlook-2020