Entre une reprise économique robuste et la remontée attendue de l’inflation ces prochains mois, les perspectives restent peu enthousiasmantes pour les emprunts d’Etat même si le travail de sape des banques centrales devrait faire en sorte de limiter la pression haussière sur les taux obligataires.
En outre, bien que l’encours global des obligations affichant des rendements négatifs ait diminué depuis l’an dernier, obtenir des rendements obligataires décents et positifs n’est pas pour autant plus aisé et implique toujours de prendre certains risques mais également de rester sélectif.
A côté des obligations d’entreprises Investment Grade, les obligations spéculatives (High Yield) ont aussi un certain attrait au vu de l’amélioration des fondamentaux et de la baisse attendue des taux de défaut de paiement sur fond de redressement de la conjoncture.
Nous réitérons cependant notre préférence pour les obligations émergentes en dollars qui offrent toujours selon nous le potentiel de rendement le plus élevé. Alors que ce segment devrait dans l’ensemble bénéficier d’une croissance solide et d’un surcroît de rendement attractif par rapport aux marchés développés, la dette corporate émergente offre en outre l’avantage d’une duration plus courte qui devrait limiter sa sensibilité à la remontée anticipée des taux obligataires US à moyen terme.