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Joe Biden propose de consacrer des milliards de dollars à la création d’emplois dans les énergies renouvelables et la santé. Il tient aussi à corriger le déséquilibre économique entre les blancs et les noirs. Enfin, il est partisan d’un salaire minimum à 15 dollars/heure, au lieu des 7,25 dollars actuels.
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Depuis le début de la crise, Donald Trump a signé de multiples décrets injectant des milliards de dollars dans l’économie, afin de soutenir les entreprises, les ménages et les autorités locales. Trump est favorable à d’autres mesures de soutien à l’économie, telles qu’une réduction de la taxation des salaires.
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Joe Biden est déterminé à annuler l’essentiel du ‘Tax Cuts and Jobs Act’. Il propose une augmentation d’impôts de 4.000 milliards de dollars, à charge essentiellement des entreprises et des plus hauts revenus.
Quant à l’impôt sur les revenus, il envisage de le porter de 21% à 28% pour les entreprises, et de 37% à 39,6% pour les particuliers appartenant à la tranche supérieure de revenus.
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Durant sa campagne 2016, Donald Trump a promis de réduire l’impôt des sociétés et la taxation des personnes physiques. Fidèle à sa promesse, il a signé en 2017 le ‘Tax Cuts and Jobs Act’. Trump n’a pas encore dévoilé ses projets pour l’avenir, mais souhaite à coup sûr poursuivre dans cette voie. La réduction de la taxation du travail donnerait un coup de pouce supplémentaire aux Américains qui travaillent le plus.
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Biden veut investir 2.000 milliards de dollars dans les infrastructures, particulièrement dans l’énergie durable. Ce programme serait essentiellement financé par une hausse des impôts (voir ci-dessus) et par une taxation additionnelle du secteur du gaz et du pétrole. À l’horizon 2035, il veut que toute l’énergie produite et consommée aux États-Unis soit verte. Joe Biden est aussi déterminé à stimuler l’agriculture, le logement durable, les transports en commun et l’efficience des bâtiments et des transports.
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Trump annonce 1.000 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures. Son programme porte sur des infrastructures plus traditionnelles, telles que routes, ponts et aéroports, ainsi que sur les infrastructures digitales. Donald Trump ne manifeste aucun intérêt pour les investissements ‘verts’.
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En juillet, Biden a présenté le plan ‘Made in America’. Il promet 700 milliards de dollars de soutien aux produits de fabrication américaine et à la recherche industrielle. Ce qui, selon lui, créera au moins 5 millions d’emplois.
Joe Biden estime que la guerre commerciale avec la Chine nuit aux agriculteurs et aux consommateurs américains.
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Tout comme lors de son premier mandat, Trump veut stimuler la production intérieure.
Durant la pandémie, les difficultés d’approvisionnement en matériel paramédical depuis l’étranger sont à ses yeux la preuve évidente que les États-Unis doivent davantage concentrer la production sur le territoire national.
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Selon Biden, la Chine se félicite du chaos semé par le gouvernement Trump. Sous l’impulsion de leur président actuel, les États-Unis se sont éloignés de leurs alliés et ont perdu leur leadership au sein d’organisations internationales, telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les intentions de Joe Biden sont de resserrer les liens avec les alliés de l’Amérique, et de faire pression ensemble sur la Chine
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Trump est entré en guerre commerciale avec la Chine, avant de conclure en janvier un accord partiel. En août, il s’est déclaré satisfait du résultat, mais ne souhaite pas, pour l’heure, signer de nouveaux accords étendus. Son éventuelle réélection aurait probablement pour effet d’encore détériorer les relations entre les deux grandes puissances mondiales.
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Biden affirme qu’il ne démolirait pas le ‘mur’ entamé par Trump, mais qu’il cesserait de l’étendre. En lieu et place, il intensifierait les contrôles et améliorerait les infrastructures portuaires et autres points d’entrée.
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Trois cent vingt-cinq kilomètres de ‘mur’ sont terminés. La majeure partie de ces travaux ont porté sur le remplacement ou l’extension d’infrastructures existantes. S’il est réélu, Donald Trump poursuivra la construction du mur.
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Biden veut que les États-Unis jouent un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique. Il veut impliquer son pays dans les futures négociations internationales sur le climat. Son ambition est de parvenir à une neutralité carbone à l’horizon 2050.
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Trump a initié un processus de retrait des Accords de Paris sur le climat, alors que son pays est un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au monde. Il ne poursuit aucune réelle politique climatique.
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Biden veut renforcer l’Affordable Care Act, mieux connu sous le nom d’Obamacare. Ce programme est budgété à 750 milliards de dollars en 10 ans, et serait financé par une augmentation des impôts sur les hauts revenus.
Les soins de santé sont un thème cher à Joe Biden. Sa première épouse et sa fille sont décédées dans un accident de voiture, tandis que son fils Beau est mort d’un cancer il y a quelques années.
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Trump a profité de son pouvoir exécutif et a fait pression sur les tribunaux pour affaiblir l’Obamacare, et ce après de multiples tentatives républicaines visant à l’abroger.
Donald Trump n’a pas proposé d’alternative digne de ce nom, malgré sa promesse d’améliorer les soins de santé et de les rendre plus abordables. Il a lancé plusieurs propositions visant à réduire le prix des médicaments.
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Durant sa campagne, Biden a critiqué Facebook et les autres géants du digital. Il se propose d’instaurer un impôt fédéral minimal sur des entreprises telles qu’Amazon.
Joe Biden a déclaré que le démantèlement d’entreprises telles que Facebook ‘doit être très sérieusement envisagé’.
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Trump a des relations mitigées avec les géants de la technologie. Invité à donner son opinion sur la question, il a déclaré : « les monopoles posent question ».
Bien que l’administration américaine ait lancé une enquête pour positions dominantes, les deux candidats à la présidence ont cessé de plaider pour le démantèlement de GAFA et consorts.
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Joe Biden a promis que son cabinet ‘refléterait la diversité du pays’.
Il est déterminé à lutter contre la discrimination salariale, ainsi qu’en matière de logement et de crédit.
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Durant son premier mandat, Trump n’a choisi que très peu de personnes de race noire parmi ses conseillers et collaborateurs.
Donald Trump fait souvent référence au taux de chômage des Noirs américains qui, durant sa présidence, est descendu à son plancher historique.