Extrait du message de Christian Sewing, CEO de Deutsche Bank,

à l’occasion de la présentation des résultats du 3^e trimestre de Deutsche Bank AG.

• Le bénéfice avant impôt augmente de 15% par rapport à la même période l’an dernier, malgré une hausse significative des charges de transformation¹.

• Les revenus nets augmentent de 2% pour atteindre 6 milliards d'euros, la croissance des activités compensant la normalisation sur les marchés de trading.

• Les coûts ajustés s’inscrivent en baisse, tandis que les charges de transformation ont un impact sur les frais autres que les charges d’intérêts.

• Maintien de la discipline en matière de fonds propres, de risque et de bilan.

• Les objectifs de durabilité pour l'ensemble de l'année 2021 sont dépassés après neuf mois.

• Croissance significative du bénéfice sur les neuf premiers mois de 2021, par rapport à l'année précédente.
  

• de solutions d’investissement et de crédit exclusives ;

• d’un accès à des conseils en planification patrimoniale (via votre conseiller.ère).
  

Suite à la publication des résultats trimestriels Christian Sewing, CEO de Deutsche Bank, a déclaré : «Au 3^e trimestre, nous avons à nouveau démontré la robustesse opérationnelle de notre activité : nos revenus se sont avérés résilients, nous avons augmenté notre bénéfice avant impôts malgré des charges de transformation supplémentaires, et nous avons déjà dépassé notre objectif de durabilité pour l'ensemble de l'année 2021. Nous nous concentrons sur l'amélioration de l’efficience tout en maintenant des contrôles stricts, et nous sommes confiants dans la réalisation des objectifs de Deutsche Bank pour 2022.»

«La condition préalable pour relever ce défi est la réussite de notre transformation, qui a débuté à l'été 2019. À cet égard, Deutsche Bank a franchi une nouvelle étape importante au 3^e trimestre. Bien que les marchés de trading se soient quelque peu normalisés, le groupe a enregistré une croissance des revenus de 2%, pour atteindre un peu plus de 6 milliards d'euros sur le trimestre. Et, comme au cours des deux premiers trimestres de 2021, les bénéfices ont sensiblement augmenté par rapport au même trimestre de l'année précédente. Le bénéfice avant impôts de 554 millions d'euros représente une augmentation de 15% par rapport au troisième trimestre de 2020.»

«Deutsche Bank y est parvenue malgré la prise en charge de coûts ponctuels supplémentaires destinés à accélérer la transformation du groupe. Sans cela, le bénéfice avant impôts ajusté aurait augmenté de 39% pour atteindre 1,2 milliard d'euros. Pour les neuf premiers mois de 2021, le bénéfice avant impôts s'est élevé à 3,3 milliards d'euros ou 4,3 milliards d'euros sur une base ajustée.»

«Chaque division et chaque région contribue à ce succès. Que ce soit au niveau des clients privés ou des entreprises, des investisseurs institutionnels ou des gouvernements, le groupe Deutsche Bank perçoit une volonté croissante de traiter avec la banque dans le monde entier. Il est particulièrement réjouissant de constater la forte demande de prêts de la part d'entreprises qui souhaitent réaliser de nouveaux investissements – malgré l’environnement caractérisé par une atténuation de la pandémie très inégale dans le monde - ainsi que l'activité croissante de notre activité ‘Origination & Advisory’.»

«L'activité ayant trait au développement durable continue également de connaître un grand succès. Deutsche Bank a enregistré des financements et des investissements ESG d'une valeur de quelque 27 milliards d'euros, y compris des émissions pour le Royaume-Uni et l'Espagne. Par conséquent, le total des financements et des investissements durables a déjà atteint 125 milliards d'euros depuis le début de 2020, ce qui signifie que le groupe a déjà réalisé près des deux tiers de l’objectif visé (à savoir au moins 200 milliards d'euros d'ici fin 2023). Nous sommes fermement convaincus que cette tendance va se poursuivre. La conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow permettra de sensibiliser une nouvelle fois de manière significative à cette question.»

«Tous les métiers de la banque ont pu améliorer davantage leur rentabilité au cours des neuf premiers mois de l'année :

• La Banque des entreprises (Corporate Bank) a plus que doublé son rendement sur fonds propres tangibles (RoTE) par rapport à l'année précédente, pour atteindre 7%, malgré les vents contraires persistants liés à la faiblesse des taux d'intérêt. Au 3^e trimestre, ces effets négatifs ont été compensés par des adaptations tarifaires et une augmentation des prêts. Les perspectives de la division sont positives, car les effets négatifs liés aux taux d'intérêt vont diminuer au cours des prochains trimestres et la Corporate Bank a jeté les bases de la croissance future grâce à ses initiatives tournées vers l'avenir.
  
• Dans la Banque d'investissement (Investment Bank), l'activité et la volatilité des marchés de trading ont continué à se normaliser comme prévu. En conséquence, les revenus ont diminué de 6% par rapport au 3^e trimestre exceptionnel de 2020. Toutefois, après neuf mois, les chiffres sont toujours au-dessus du niveau comparable de l'an dernier et le RoTE a atteint 13,5%, contre 10,6%. L’activité de financement a enregistré de bons résultats et, dans le domaine de l'origination et du conseil, les revenus ont augmenté de 22% par rapport à l'année précédente, grâce à une forte augmentation des conseils en matière de fusions et d'acquisitions ainsi qu'à la croissance de l'origination de dettes et d'actions. En Allemagne, Deutsche Bank a maintenu son leadership sur le marché depuis le début de l'année.
  
• La Banque privée (Private Bank) a généré un RoTE de 2,7%, contre une perte à la même période l'an dernier. Au 3^e trimestre, les revenus ont légèrement diminué, mais ils auraient augmenté s'il n'y avait pas eu l'impact de 94 millions d'euros de la décision de la Haute Cour allemande sur les conditions liées aux comptes. Dans le même temps, le volume net des nouvelles affaires s'est élevé à 9 milliards d'euros, principalement en raison des afflux de fonds en produits d'investissement et des nouveaux prêts. Après trois trimestres, la banque a déjà enregistré une production nette de 38 milliards d'euros dans la Banque privée, soit bien plus que ce qui était prévu pour l'ensemble de l'année.
  
• L’activité de Gestion d'actifs (Asset Management) a également enregistré de forts afflux de liquidités. DWS a enregistré 12 milliards d'euros d'afflux nets au 3^e trimestre, dont 5 milliards d'euros dans des fonds d'investissement retenant des critères ESG. Les actifs sous gestion ont ainsi augmenté de 21 milliards d'euros pour atteindre le chiffre record de 880 milliards d'euros. Et le RoTE de la gestion d'actifs s'élève à 28,3% après neuf mois, contre 20,3% un an plus tôt.
  
• L’Unité de libération des capitaux (Capital Release Unit) connaît également une évolution très positive. Les coûts y ont sensiblement diminué au cours du trimestre pour atteindre 312 millions d'euros, et les actifs pondérés en fonction des risques ont été réduits à 30 milliards d'euros. Ce chiffre est déjà inférieur à ce qui avait été prévu pour la fin 2022.»
  

«Deutsche Bank continue donc sur une très bonne voie pour atteindre le RoTE après impôts de 8% visé pour 2022. C’est également dû à de nouvelles initiatives en matière de coûts, comme annoncé. Bien que celles-ci aient entraîné des charges de transformation de 583 millions d'euros au cours du trimestre écoulé, elles permettront à la banque de réduire le rythme des coûts au cours des prochains trimestres et de faire un pas important vers un ratio coûts/revenus de 70%. Dans l'ensemble, la banque a déjà amorti 90% de la charge attendue liée à la transformation stratégique et est en bonne voie pour assumer la quasi-totalité des effets restants liés à la transformation d'ici la fin de l'année.

Dans le même temps, il est toutefois clair que Deutsche Bank ne doit pas perdre de terrain sur la voie disciplinée qu’elle s’est tracée. Les actionnaires attendent de Deutsche Bank qu’elle atteigne son objectif de 8 % de RoTE. La confiance a augmenté au cours des deux dernières années, d'abord auprès des clients, puis sur les marchés des capitaux. Les relèvements des notations de Duetsche Bank AG par Moody's, et ensuite par Fitch, ont été des étapes importantes à cet égard.

La bonne nouvelle est que Deutsche Bank peut contrôler beaucoup de choses elle-même comme la maîtrise des coûts et, en tant que l'un des principaux conseillers et gestionnaires de risques au monde, la réponse à apporter aux clients qui ressentent les vents contraires ou vivent des périodes difficiles, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises. Deutsche Bank dispose d'un bilan robuste, de liquidités abondantes et d'une solide base de fonds propres. Le ratio de fonds propres CET1 (Common Equity Tier 1) s’élève à 13%, même après avoir absorbé l'impact des vents contraires réglementaires. Deutsche Bank conserve donc sa capacité à financer la croissance future de ses activités.»

¹ Pour une description de cette mesure et d'autres mesures financières non conformes aux PCGR, voir "Utilisation de mesures financières non conformes aux PCGR", pages 17-25 du supplément aux données financières du troisième trimestre 2021.