Rédigé par
Knut Huys
Senior Fund of Funds Manager
Vous êtes né en Belgique en 1950 ? À l’époque, votre espérance de vie était à peine de 66 ans. Votre petit-enfant naît en 2020 ? Il peut espérer vivre en très bonne santé jusqu’à 82 ans au moins. Ces chiffres sont impressionnants, d’autant que la tendance s’accélère. En deux décennies, l’espérance de vie en Belgique s’est allongée de 4,3 ans. Et même de 6 ans dans le monde. Au niveau démographique, nous nous trouvons donc au beau milieu d'un saut quantique.
L’espérance de vie est la résultante de multiples facteurs : l’hérédité, l’alimentation, le stress, l’engagement social, l’état d’esprit, l’activité physique, le sommeil… Avec toujours, à la base, une bonne santé mentale et physique. Sans les remarquables progrès réalisés dans les soins de santé au cours des dernières décennies, ce fondement n’existerait pas. Sans médicaments, sans innovations médicales et sans recherche scientifique, jamais nous n’aurions réalisé les avancées dont nous bénéficions aujourd'hui en matière de santé.
Mais toutes les médailles ont un revers. Dans le cas de la santé, c’est son prix. Le coût-santé généré par chacun est considérable : la pose d’une hanche artificielle, l’ostéopathe qui vous soulage de vos maux de dos, les anti-inflammatoires obtenus en pharmacie… En Europe, quelque 9,8% du PIB sont consacrés en moyenne à la santé (10,3% en Belgique). Aux États-Unis, cette proportion serait même de 17%, selon la Banque Mondiale.
Avant la crise du corona, les dépenses de santé dans le monde augmentaient à un rythme supérieur à la croissance économique globale. À l’avenir, cette tendance ne cessera de s’accentuer. Pour les seuls pays de l’OCDE, on prévoit une augmentation de la part consacrée aux soins de santé de 8,8 à 10,2% du PIB à l’horizon 2030. Cette croissance a de multiples causes :
L’intérêt croissant porté à la santé et l’augmentation des dépenses dans ce secteur offrent des opportunités aux investisseurs qui souhaitent bénéficier de cette tendance robuste à long terme. Le secteur de la santé fait preuve de résilience en période de haute volatilité. C’est aussi le secteur le moins sensible à la conjoncture. Que l’économie tourne au ralenti ou à plein régime, les soins de santé n’attendent pas. L’investissement dans la santé peut se faire de diverses manières :
Si cette solution cadre avec votre profil d’investisseur, vous pouvez opter pour un portefeuille d’actions à gestion active1 ou un produit structure2.
Un fonds d’actions se présente sous la forme d’un panier d’actions composé et géré par une équipe d’experts en investissements. Le rendement potentiel de cette solution est supérieur à celui d’un produit structuré, mais le capital investi n’est pas protégé.
Un produit structuré est une forme d’investissement qui garantit le capital investi, mais dont le rendement n’est pas connu au préalable. À la fin de la durée prédéterminée, vous récupérez le capital investi (remboursement minimum à un pourcentage prédéfini (90% ou davantage), sauf en cas de faillite de l’émetteur ou du garant). L’éventuel coupon régulier et la plus-value potentielle à l’échéance dépendent de l’évolution des actifs sous-jacents.
1 Le concept de “fonds“ est l’appellation commune pour un organisme de placement collectif (OPC), qui peut exister sous le statut d’OPCVM (UCITS) ou d’OPCA (non-UCITS). Un OPC peut se composer de compartiments. Les fonds sont exposés à des risques. Leur valeur peut évoluer à la hausse comme à la baisse et il est possible que les investisseurs ne récupèrent pas le montant de leur investissement.
2 Les instruments financiers structurés, également connus sous la dénomination de Structured Notes, existent sous la forme des « titres de dette structurés » ou d’ « instruments dérivés ». Un instrument financier structuré est un instrument financier d'une durée déterminée, généralement émis par des institutions financières, qui offre un rendement associé à un ou plusieurs actifs sous-jacents (par exemple un taux d'intérêt ou un indice boursier) via des coupons fixes ou variables payés en cours de vie ou à l'échéance du titre. Dans le cas de titres de dette structurés, l'émetteur s'engage à rembourser à l’investisseur 100% du capital souscrit (hors frais) à l'échéance (sauf en cas de faillite ou risque de faillite de l'émetteur). Par contre, dans le cas d'un "instrument dérivé", l'émetteur d'un Structured Note ne s'engage pas à rembourser à l’échéance à l’investisseur 100% du capital souscrit (hors frais).