Rédigé par
David Ghezal
Investment Strategist
En résumé
Les infrastructures jouent non seulement un rôle primordial dans notre vie de tous les jours, mais également pour que les économies du monde entier fonctionnent de manière efficace et productive.
La plupart d’entre nous n’y prête guère attention mais force est de constater que les infrastructures sont vraiment présentes tout autour de nous, qu’il s’agisse des routes, des voies ferrées, des ports et aéroports jusqu’aux réseaux électriques et de télécommunications, en passant par les systèmes de traitement de l’eau qui fournissent les équipements ou l’énergie vitale pour soutenir nos fonctions quotidiennes.
Si tout cela peut sembler évident, ce que l’on sait moins c’est que les besoins en matière d’infrastructures ne cessent de croître et qu’ils sont encore très loin d’être comblés. C’est également ce qui fait de cette thématique une belle opportunité d’investissement à long terme. Tour d’horizon.
D’après les estimations des Nations Unies1, notre planète pourrait compter près de 10 milliards d’habitants à l’horizon 2050. Dans le même temps, le phénomène d’urbanisation devrait continuer à gagner inexorablement du terrain et voir se multiplier le nombre de mégapoles et de grandes villes. Les Nations Unies prévoient ainsi que 2,5 milliards de personnes supplémentaires viendront rejoindre les zones urbaines d’ici 2050 - qui représenteront alors 70% de la population mondiale. Parmi les multiples défis que ces mégatendances engendrent, celui lié aux infrastructures n’est pas le moindre.
A l’échelle globale, les montants en jeu sont colossaux et ont de quoi donner le tournis. D’après les estimations du cabinet de conseil McKinsey2, 3.700 milliards de dollars d’investissements annuels en infrastructures seraient requis d’ici à 2035 pour répondre à l’augmentation attendue de la population mondiale et à l’accélération de l’urbanisation, et permettre ainsi à l’économie mondiale de maintenir son rythme de croissance.
La pandémie de coronavirus a certes porté un coup d’arrêt historique à la croissance économique et les investissements en infrastructures n’ont pas échappé à cette évolution négative à court terme. Ceci étant, l’activité devrait peu à peu redémarrer et les perspectives restent favorables à long terme. En outre, de nombreux plans de relance mis en œuvre par les autorités pour amortir l’impact négatif de la crise sanitaire mondiale comportent également bien souvent un volet spécifique dédié aux infrastructures, soulignant l’importance stratégique de ce secteur.
Les besoins en infrastructures varient fortement d’une région à l’autre et aussi en fonction du degré de développement des économies. A l’échelle globale, ce sont les pays émergents qui vont continuer à concentrer la grande majorité des besoins en la matière, emmenés par la Chine et l’Inde. Ceci étant, la problématique est plus large et concerne aussi de nombreux pays industrialisés. En effet, la plupart des infrastructures dans ces pays sont très vétustes et ont fait l’objet de très peu de rénovations depuis leur mise en service. Le vieillissement des infrastructures crée de nouveaux défis : des investissements massifs sont en effet nécessaires pour moderniser, reconstruire et élargir la base existante.
A ce titre, les Etats-Unis sont un pays industrialisé qui se démarque en particulier de la tendance générale. De fait, les USA ont pendant trop longtemps négligé leurs infrastructures, à tel point que 12 des 16 catégories principales (routes, ponts, aéroports, barrages, etc.) se trouvent aujourd’hui dans un état médiocre ou sont jugées à risque et que leur remise à niveau apparaît indispensable3. Bien que le problème soit moins aigu en Europe, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont cependant deux pays qui affichent également un écart significatif entre leurs dépenses actuelles et leurs besoins réels.
A l’avenir, les gouvernements des pays concernés devront s’atteler à réduire leur déficit d’investissements en infrastructures et le financement de ces chantiers devrait également se faire via de nombreux partenariats public-privé. Enfin, les programmes d’infrastructures vertes continueront à gagner en importance, notamment en Europe. Ces initiatives devraient constituer un moteur essentiel du développement du secteur des infrastructures et offrir des opportunités à toute une série d’acteurs dans ce domaine. Il suffit par exemple de songer aux entreprises des secteurs du transport, de l’énergie, de la construction ou encore des services aux collectivités - et cette liste n’est évidemment pas exhaustive.
Comme on peut le constater, la thématique des infrastructures recèle un potentiel de croissance attractif et constitue une opportunité d’investissement à long terme prometteuse. Alors pourquoi ne pas miser sur ce potentiel dès aujourd’hui ?
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1 Source : Nations Unies (Département des affaires économiques et sociales). Pour la population mondiale : https://www.un.org/development/desa/fr/news/population/world-population-prospects-2017.html (juin 2017). Pour la hausse du nombre d’habitants dans les villes : https://www.un.org/development/desa/fr/news/population/2018-world-urbanization-prospects.html (mai 2018).
2 Source : McKinsey Global Institute, Bridging infrastructure gaps : Has the world made progress ?, octobre 2017.
3 Source : American Society of Civil Engineers, 2017
4 Le terme “fonds “ est l’appellation commune pour un Organisme de Placement collectif (OPC), qui peut exister sous le statut d'OPCVM (UCITS) ou d'OPCA (non–UCITS), et prendre diverses formes juridiques (SICAV , FCP etc). Un OPC peut comporter des compartiments. Les fonds sont sujets à risques. Ils peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant de leur investissement.
5 Les instruments financiers structurés, également connus sous la dénomination de Structured Notes, existent sous la forme de "titres de créance avec remboursement total ou partiel du capital". Un instrument financier structuré est un instrument financier d'une durée déterminée, généralement émis par des institutions financières, qui offre un rendement associé à un ou plusieurs actifs sous-jacents (par exemple un taux d'intérêt ou un indice boursier) via des coupons fixes ou variables payés en cours de vie ou à l'échéance du titre. Dans le cas d’un "titre de créance avec droit au remboursement du capital", l'émetteur s'engage à rembourser à l’investisseur 100% du capital souscrit (hors frais) à l'échéance (sauf en cas de faillite ou risque de faillite de l'émetteur). Par contre, dans le cas d'un "titres de créance avec droit partiel au remboursement du capital ", l'émetteur ne s'engage pas à rembourser à l’échéance à l’investisseur 100% du capital souscrit (hors frais). Il existe également des "titres de créance sans droit au remboursement du capital".