On s'inquiète de plus en plus de la perte de biodiversité mondiale (tant aquatique que terrestre), ainsi que des impacts sociaux et des conséquences financières qui y sont associés. La biodiversité est à la base des "services écosystémiques" que l'homme reçoit de la nature et dont les retombées peuvent atteindre entre 125.000 et 140.000 milliards de dollars par an, soit plus de 1,5 fois le PIB mondial.
L'économie bleue, activité économique ayant un lien direct ou indirect avec l'océan, les zones côtières, les rivières, etc., représente un pan essentiel de la biodiversité et peut être considérée par les investisseurs dans une perspective ESG :
Dans ce rapport, nous examinons ce dernier aspect plus en détail et la manière dont le financement privé (par des particuliers) peut être combiné avec des objectifs environnementaux et sociaux. Le domaine de l’économie bleue sera ouvert à de nouvelles entreprises (et donc à des investissements), non seulement parce que les nouvelles technologies nous permettent de mieux comprendre le fonctionnement de nos écosystèmes marins, mais aussi parce que la gestion globale de l'économie bleue évolue et se développe.
Grâce à ces avancées technologiques, nous assisterons à une révolution passionnante pour l'économie bleue dans les décennies à venir, mais cette révolution doit être durable.